Et si les Québécoises décidaient de ne plus épouser des hommes et de ne plus avoir d’enfants, comme le font un très grand nombre de femmes depuis plusieurs années en Corée du Sud, seriez-vous choqués ? Parce que nous, les femmes, pourrions très bien décider de le faire….
Connaissez-vous le mouvement 4B ? Il s’agit d’un mouvement féministe dont on parle de plus en plus sur les réseaux sociaux.
Ce mouvement est né en Corée du Sud et s’appelle 4B en référence à 4 mots coréens, comme mon collègue de 24 heuresLéa Martin, l’explique si bien dans un article.
« Le premier mot, « bihon », c’est le refus du mariage hétérosexuel. Le second, « bichulsan », est le refus de l’accouchement. Le troisième, « biyeonae », est le refus des relations amoureuses et le dernier, « bisekseu », le rejet des relations sexuelles hétérosexuelles.
J’aimerais voir ce qui se passerait si les femmes du Québec décidaient elles aussi de participer à ce mouvement.
Une approche compréhensible
Je comprends que ces femmes coréennes ne veulent plus se marier avec des hommes ni avoir d’enfants.
Cela peut paraître radical, mais quand les inégalités persistent de génération en génération, je comprends qu’on puisse recourir aux grands moyens.
Voir des femmes maintenir leurs convictions me remplit d’une immense fierté.
Cela me rappelle à quel point nous, les femmes, avons du pouvoir, même si on nous a souvent fait croire le contraire.
Et si on essayait ici ?
Même si notre société semble moins conservatrice qu’en Corée du Sud, les inégalités entre hommes et femmes sont toujours présentes au Québec.
Je me dis que les Québécois devraient appliquer les règles du mouvement 4B pendant un an.
Je suis convaincue que cela forcerait une réflexion indispensable et entraînerait des changements rapides dans la bonne direction pour la condition de la femme.
Alors pourquoi pas?
