Le député de Rimouski–Neigette–Témiscouata–Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a dénoncé le manque d’investissement de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) au Québec, alors que le Québec est plongé en pleine crise du logement. hébergement. Selon le Bloc Québécois, lorsqu’Ottawa choisit les projets, le Québec est lésé.
Les chiffres obtenus par le Bloc Québécois confirment que le Québec n’a reçu que 14,05 % des sommes prévues pour les programmes de construction de logements de la SCHL et seulement 6,2 % des sommes (464,9 millions de dollars sur 7,5 milliards) pour le plus récent programme mis en place : le Fonds pour le logement abordable. Le Québec représente pourtant 22 % de la population et 31 % des besoins en logement, toujours selon la SCHL.
« Alors que le Québec traverse une crise historique du logement, il est révoltant de voir la SCHL investir si peu au Québec, alors que 31 % des besoins en logement se trouvent ici ! On parle de milliards déboursés ailleurs au Canada alors que les projets en attente de financement s’accumulent au Québec. Il ne s’agit plus seulement d’un débat théorique, il est désormais concret : quand Ottawa choisit et gère les programmes de logement, le Québec perd. Ottawa doit arrêter de multiplier les programmes de logement et laisser le Québec choisir, en lui réservant des sommes, pour que cette iniquité soit corrigée», a dénoncé Maxime Blanchette-Joncas.
Les données, transmises par la SCHL en réponse à une question posée par le député Ste-Marie en commission parlementaire, incluent également le Programme de prêts pour la construction d’appartements, que le gouvernement Trudeau entend augmenter à hauteur de 15 milliards au cours des prochains mois. budget. Pour ce dernier programme, la part du Québec est de 15,34 % (2,7 milliards sur 17,6 milliards), toujours en deçà de sa population.
« À Ottawa, le Québec est en train de perdre sur toute la ligne, c’est clair et confirmé. Alors que les libéraux multiplient les ingérences dans les compétences du Québec, notamment en matière d’habitation, il est d’autant plus inquiétant de constater que le Québec n’obtient pas sa juste part des programmes mis en place. La demande du Bloc est claire : le Québec doit obtenir ce qui lui est dû. Les sommes prévues doivent être réservées proportionnellement à la population québécoise et c’est le Québec qui doit choisir les projets retenus», a réclamé la députée Blanchette-Joncas.
« La crise du logement est plus aiguë que jamais et touche toutes les régions du Québec. Dans la région du Bas-Saint-Laurent, la crise fait rage, particulièrement à Rimouski, avec un taux d’inoccupation à 0,6 %, à Matane à 1,2 % et à Rivière-du-Loup à 0,7 %. , on est donc loin du point d’équilibre des 3%. Il est inacceptable de voir le Québec délesté de sa juste part : Ottawa doit rétablir un financement équitable et laisser le Québec gérer ses compétences », a conclu le député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
Pour consulter les données obtenues : https://www.blocquebecois.org/donneescrisedulologement
