Le président argentin Javier Milei a tweeté vendredi “VIVE LA LIBERTÉ, MERDE…!” après une rencontre avec Elon Musk dans l’usine Tesla du milliardaire, au Texas, dans le sud des Etats-Unis.
« Liberté ! (« liberté », en espagnol), a écrit Elon Musk vendredi sur son réseau social X (anciennement Twitter), en réponse à un message de Javier Milei contenant une photo des deux hommes se serrant la main dans une salle de réunion et cette phrase : « VIVE LA LIBERTÉ, MERDE…!’.
Le patron de Tesla, SpaceX et
Les deux personnalités ont visité l’usine et ont ensuite discuté de “la nécessité de libérer les marchés et de défendre les idées de liberté” et de “l’importance d’éliminer les obstacles bureaucratiques qui éloignent les investisseurs”, selon un communiqué de la présidence argentine. “Le président et l’homme d’affaires américain se sont mis d’accord pour organiser prochainement un grand événement en Argentine pour promouvoir les idées de liberté”, a-t-elle ajouté.
Austérité
Sarcastique, belliqueux, pontifiant, prompt à s’auto-célébrer… Javier Milei, investi en décembre, inonde les réseaux sociaux de messages et de mèmes, en communication non-stop, entre plateforme, dégazage et journal de bord, qui rappelle celui de Donald Trump en son temps ou même celui d’Elon Musk.
Le président inflige à l’économie de son pays un choc d’austérité qu’il qualifie lui-même comme « le plus grand ajustement budgétaire de l’histoire de l’Argentine, de l’humanité », mais qui a donné lieu à de nombreuses manifestations.
Elon Musk a racheté Twitter fin 2022 avec l’objectif affiché de « libérer » la plateforme. En pratique, il a largement assoupli la modération des contenus et permis le retour de personnalités auparavant interdites, provoquant la colère de nombreuses associations de défense des droits de l’homme et le départ de nombreux annonceurs.
Il affiche régulièrement ses opinions politiques, largement pro-républicaines, et s’est entretenu, publiquement ou en privé, avec de nombreuses personnalités politiques de droite ou d’extrême droite, comme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
/ATS
