Le pétrole soutenu par le risque géopolitique, le marché scrute les menaces iraniennes

Le pétrole soutenu par le risque géopolitique, le marché scrute les menaces iraniennes
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Vers 12h10, le Brent gagnait 1,11% à 90,74$ et le WTI gagnait 1,29% à 86,12$.

Les prix du pétrole étaient en hausse vendredi, soutenus par le risque géopolitique, les investisseurs craignant des perturbations des approvisionnements mondiaux si le conflit entre Israël et le Hamas s’étendait aux pays voisins, notamment à l’Iran.

Vers 10h10 GMT (12h10 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, augmentait de 1,11% à 90,74 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, gagne 1,29%, à 86,12 dollars.

Les prix des deux références mondiales restent guidés par « les craintes persistantes d’un conflit plus large au Moyen-Orient », commente Han Tan, analyste chez Exinity.

Les forces israéliennes ont mené de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza dévastée par six mois de guerre, a annoncé vendredi le Hamas, sur fond de craintes d’une réponse iranienne à une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas.

Les risques de débordement du conflit se sont accrus avec les menaces de l’Iran contre Israël, accusé d’une frappe qui a détruit le 1euh avril son consulat à Damas, tuant 16 personnes, selon une ONG, dont sept membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique iranienne.

Ennemi juré d’Israël et allié du Hamas, l’Iran a menacé de « punir » Israël après la destruction de son consulat. “Le régime maléfique a commis une erreur (…) il doit être puni et il sera puni”, a répété mercredi le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

“Le marché se prépare à une potentielle attaque de l’Iran” directe ou indirecte, estiment les analystes de DNB.

“Si l’Iran attaque Israël, il est certain que le pétrole connaîtra une hausse soudaine”, ajoute M. Tan.

“Pour l’instant, les impulsions à la hausse” sur les prix du brut restent tempérées par “des stocks américains élevés et les perspectives croissantes d’un report des baisses de taux par la Fed” (Réserve fédérale américaine), rappelle Han Tan.

Par ailleurs, l’appétit mondial pour le pétrole “continue de s’essouffler” sous l’effet de l’électrification du parc automobile et de la fin du rattrapage de consommation post-Covid, a indiqué vendredi l’Agence internationale de l’énergie. énergie (AIE) dans son rapport mensuel.

“La croissance de la demande mondiale de pétrole ralentit actuellement et devrait tomber à 1,2 million de barils par jour (mb/j) cette année et à 1,1 mb/j en 2025”, a indiqué l’Agence. de l’énergie de l’OCDE basé à Paris.

De son côté, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a estimé jeudi dans ses projections mensuelles que le monde devrait consommer 104,5 mb/j de pétrole en moyenne en 2024, puis 106,3 mb/j en 2025, arguant que l’appétit pour les transports , notamment le transport aérien, devraient continuer à soutenir la demande mondiale d’or noir en 2024.

 
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