comment Groq veut plier Nvidia dans le secteur de l’IA générative

comment Groq veut plier Nvidia dans le secteur de l’IA générative
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Face au géant Nvidia, la start-up Groq compte sur ses propres puces, bien plus rapides, pour propulser l’intelligence artificielle générative vers le futur.

Groq peut-il défaire Nvidia ? Lancée en 2019, la start-up Groq cherche désormais à grappiller des parts de marché au géant Nvidia dans le secteur de l’intelligence artificielle grâce à ses propres puces, qui utilisent une base LPU, afin de générer des éléments à partir de modèles de langages déjà existants. beaucoup plus rapide que son concurrent.

Groq devient partenaire de Nvidia

Concrètement, une seule puce Groq peut effectuer 1 000 000 000 000 000 (un quadrillion) d’opérations par seconde, soit 400 mots par seconde, contre un maximum de 100 sur les puces Nvidia. Un exploit qui pourrait bien permettre à Groq de se tailler la part du lion. Son patron, Jonathan Ross, était l’invité exceptionnel du quotidien Tech&Co, diffusé du lundi au jeudi sur BFM Business. Face à François Sorel, il a salué la rapidité de son offre :

“Nous sommes environ dix fois plus rapides à faire fonctionner les modèles que nous utilisons, et c’est beaucoup moins cher, et surtout ça consomme beaucoup moins d’énergie”, explique Jonathan Ross, “on ne se rend pas compte à quel point ça va coûter cher à utiliser. ces modèles.

Si Groq est souvent décrit comme « un peu un défi » pour Nvidia, Jonathan Ross ne veut pas se considérer comme un concurrent : « Plus on laisse les modèles fonctionner, plus il y aura de demande. »

Par ailleurs, il souligne le fait que si les puces de Nvidia sont faites pour l’entraînement, celles de Groq sont en revanche moins optimisées pour ce type d’activité. Ils sont optimaux lors de l’utilisation d’un modèle de langage, une fois celui-ci entraîné.

Une solution qui semble convaincre les professionnels, provoquant une demande importante que Groq est en train de combler : « On demande un peu de patience », explique-t-il.

Des infrastructures Groq en France ?

L’espoir, avec Groq, est que les objets utilisant l’intelligence artificielle générative qui mettent parfois quelques secondes à répondre à la demande de l’utilisateur soient encore plus rapides pour que l’utilisateur n’ait pas l’impression de converser avec une IA. Un objectif qui ne semble pas effrayer Jonathan Ross, qui y voit aussi une manière d’améliorer le monde de la robotique, qui pourrait fonctionner avec des puces prédictives et plus performantes : “Vous pourrez faire des choses qui n’étaient pas possibles auparavant.”

Sur la question de l’IA dans l’emploi, le patron de Groq se dit également confiant : “Plutôt que d’en avoir peur, il faut la rendre bénéfique.” S’il confirme que des emplois seront effectivement remplacés à terme, bien d’autres seront créés précisément pour réaliser des choses devenues « plus faciles ou abordables » grâce à ce que peut générer l’intelligence artificielle.

Si l’avenir lointain intéresse Groq, le plus proche est tout aussi notable puisque la start-up a également confirmé sa volonté d’ouvrir des bureaux en Europe, et pourquoi pas en France : « Il nous faut un centre de calcul en Europe, et il y a quelques destinations candidates, mais la France fait partie de nos préférées.

Pour justifier cette éventuelle arrivée en France, Jonathan Ross met en avant le développement de l’IA, impulsé par Emmanuel Macron, mais aussi grâce aux énergies vertes, où la France fait partie des bons élèves européens. Il n’a cependant pas donné de date à laquelle Groq prendra une décision sur une arrivée sur le continent européen.

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