Vers 12h, le Brent affichait un gain de 0,31% à 89,70$ et le WTI s’appréciait de 0,29% à 85,47$.
Les cours du pétrole ont hésité mercredi, pris entre un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’énergie révisant la demande à la hausse et de premières statistiques hebdomadaires pointant vers une hausse des stocks américains.
Vers 10H00 GMT (12H00 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, montait de 0,31% à 89,70 dollars, peu après être passé dans le rouge.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, gagne 0,29%, à 85,47 dollars.
“Les nerfs se sont un peu apaisés en l’absence de nouvelles tensions géopolitiques au Moyen-Orient”, estime Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
L’attention des investisseurs s’est donc tournée vers les informations sur les perspectives du marché pétrolier et les stocks hebdomadaires américains.
L’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a révisé à la hausse son évaluation de la consommation mondiale de pétrole en 2022 de près de 0,8 million de barils par jour dans son rapport mensuel sur les perspectives énergétiques à court terme. terme publié mardi.
L’EIA a également augmenté son “estimation de la consommation en 2023 et (ses) prévisions pour 2024 et 2025”, indique-t-elle dans son rapport.
“L’EIA a fait son ‘mea culpa’ en expliquant qu’elle avait sous-estimé la demande mondiale de pétrole”, commente John Evans, analyste chez PVM Energy.
“Plus important encore, l’agence a revu à la hausse sa prévision du prix du Brent en 2024”, poursuit-il.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiera jeudi son rapport mensuel sur le marché pétrolier, et l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vendredi.
Dans le même temps, la fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks américains de brut avaient augmenté de 3 millions de barils pour la semaine terminée le 5 avril.
Les données de l’API sont toutefois jugées moins fiables que celles de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), qui publiera mercredi ses statistiques hebdomadaires sur l’état des stocks américains.
Selon la DNB, ces chiffres s’avèrent « baissiers » pour les prix du brut, les analystes s’attendant à une augmentation plus modeste des stocks.
