Elon Musk a admis que ses publications sur X (anciennement Twitter) nuisaient financièrement à l’entreprise à long terme, dans une déposition du 27 mars rendue publique lundi par le Huffington Post.
Elon Musk est poursuivi pour diffamation par un étudiant de 22 ans. Ben Brody affirme qu’Elon Musk l’a accusé d’avoir promu une théorie du complot d’extrême droite l’associant faussement à une bagarre entre le groupe néo-fasciste Proud Boys et un groupe néo-nazi local en juin dernier.
Ben Brody a été mal identifié car il ressemblait vaguement à l’un des participants au combat. Les trolls en ligne se sont rapidement emparés de la théorie selon laquelle la bagarre était un « faux drapeau » – une action menée avec les insignes de l’ennemi pour les blâmer – et que Ben Brody était un agent du gouvernement sous couverture.
À un moment donné, l’avocat de Brody, Mark Bankston, interroge Musk sur son achat de Twitter et quel impact cela a eu sur son utilisation du site. Musk a répondu qu’il pensait que ses messages étaient “vraiment restés inchangés avant et après l’acquisition”. Mais il a reconnu que le maintien de cette attitude avait probablement fait à X plus de mal que de bien.
« J’ai peut-être fait plus pour nuire financièrement à l’entreprise que pour l’aider. » a déclaré le milliardaire, arguant qu’il publie ce qu’il croit « être intéressant, important ou divertissant pour le public » et pas au profit de X.
Le procès se concentre sur une série de tweets publiés par Musk l’été dernier qui promouvaient une théorie du complot d’extrême droite liant faussement Brody à une bagarre dans l’Oregon entre les Proud Boys et un groupe néo-nazi local.
Musk a dialogué avec les utilisateurs qui défendaient cette théorie du complot à propos de X, partageant leurs conclusions selon lesquelles le combat était probablement un incident mis en scène. Le 27 juin, Musk a répondu à un message contenant une vidéo du combat et a suggéré que Brody faisait partie d’une opération « sous fausse bannière ». En vérité, Brody a été faussement identifié par des trolls en ligne comme l’un des hommes de la vidéo.
