Le groupe Sonatrach a conclu sept contrats majeurs avec des géants pétroliers, notamment français, norvégiens et chinois, depuis début 2024 pour développer les hydrocarbures en Algérie ou renforcer sa présence sur les marchés gaziers européens. La dernière en date a été signée ce lundi 8 avril avec TotalEnergies.
Le groupe Sonatrach, qui a décidé d’investir 50 milliards de dollars sur quatre ans (2024-2028), s’associe au géant pétrolier français TotalEnergies pour développer des gisements d’hydrocarbures dans la région de Timimoun, au sud de l’Algérie.
Les deux sociétés ont conclu ce lundi à Alger un protocole qui marque leur volonté de « consolider leur partenariat et élargir leur coopération »a indiqué le géant algérien du pétrole et du gaz dans un communiqué.
« Ce protocole s’inscrit dans la perspective de réaliser un programme de travail visant à évaluer et développer les ressources en hydrocarbures de la région Nord-Est de Timimoun, en synergie avec les installations de traitement existantes dans la région »a précisé Sonatrach.
Le communiqué ajoute que l’objectif de ce protocole d’accord est de “définir le cadre de coopération entre Sonatrach et TotalEnergies” pour “conclure un contrat d’hydrocarbures dans la zone d’intérêt identifiée, sous l’égide de la loi n° 19-13 régissant les activités d’hydrocarbures”. »
Sonatrach : sept contrats avec les géants pétroliers depuis 2024
TotalEnergies est présent dans l’exploitation des hydrocarbures en Algérie. En partenariat avec Sonatrach, elle exploite le « périmètres contractuels de TFT II, TFT Sud, Timimoun et Berkine ».
Le 14 mars, Sonatrach a conclu un autre protocole d’accord avec Equinor (Norvège) pour le « réaliser un programme de travaux pour la relance des activités d’exploration, d’évaluation et de développement du potentiel des régions d’In Salah et d’In Amenas, en synergie avec les installations existantes. »
Dix jours plus tôt, le groupe pétrolier algérien avait signé un accord similaire avec le chinois Sinopec. Cette fois, les deux sociétés prévoient de « conclure un contrat d’hydrocarbures sur le périmètre d’exploration de Hassi Berkane Nord »toujours « sous l’égide de la loi n°19-13 régissant les activités des hydrocarbures ».
Le même jour, Sonatrach a conclu un protocole d’accord avec la société saoudienne Midad Energy North Africa (MENA), avec pour objectif de « concrétiser un partenariat pour l’évaluation et le développement accéléré des gisements de gaz situés dans la région d’Illizi Sud. »
Le 11 février, la Société nationale des hydrocarbures et la société norvégienne Equinor ont signé un protocole d’accord visant à « coopération en matière de gestion et de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), dans le cadre d’activités menées conjointement en Algérie ».
Trois jours auparavant, le groupe Sonatrach et l’allemand VNG Handel & Vertrieb GmbH (VNG) avaient conclu un contrat pour approvisionner l’Allemagne en gaz algérien à moyen terme.
Le 31 janvier, le groupe gazier algérien et Grain LNG ont annoncé un accord pour un “durée de 10 ans” ce qui prolongera la « Capacités de stockage longue durée et de relivraison de Sonatrach au terminal gazier Grain LNG, à partir de janvier 2029. »
