Les statistiques économiques récentes donnent peu d’indices sur la tendance future.

Les statistiques économiques récentes donnent peu d’indices sur la tendance future.
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Les taux d’intérêt à long terme se sont très légèrement détendus, profitant des perspectives de baisse des taux directeurs des banques centrales américaine et européenne attendues en juin.

Les statistiques économiques récentes donnent peu d’indices sur l’évolution future de la croissance mondiale, avec des chiffres parfois légèrement meilleurs que prévu alternant avec d’autres inférieurs aux attentes. C’est ce qu’écrivent Guy Wagner et son équipe dans leur dernier rapport d’analyse des marchés financiers, « Highlights ».

« Ainsi, aux Etats-Unis, les statistiques concernant le marché de l’emploi ont même tendance à diverger selon les sources utilisées, les données issues des enquêtes de conjoncture dressant un tableau bien plus favorable que celles recueillies auprès des ménages. », déclare Guy Wagner, chief Investment Officer (CIO) de la société de gestion BLI – Banque de Luxembourg Investments. “Dans la zone euro, la divergence entre une production industrielle toujours en déclin et des activités de services en expansion persiste.” En Chine, la production industrielle et les ventes au détail semblent à nouveau accélérer tandis que l’activité dans le secteur immobilier résidentiel reste déprimée. «Au Japon, les négociations salariales pourraient conduire aux plus fortes augmentations depuis 30 ans, ce qui générerait à nouveau une croissance positive des salaires en termes réels», estime l’économiste luxembourgeois.

L’inflation ralentit aux États-Unis et en Europe

Après le ralentissement considérable de l’inflation des deux côtés de l’Atlantique au cours des 18 derniers mois, le retour à l’objectif de 2% pourrait devenir plus difficile. Ainsi, aux Etats-Unis, le taux d’inflation global est passé de 3,1% en janvier à 3,2% en février. Dans la zone euro, le taux d’inflation global est passé de 2,6% en février à 2,4% en mars.

Les banques centrales maintiennent leurs taux directeurs inchangés

Conformément aux attentes, la Réserve fédérale américaine a laissé ses taux directeurs inchangés en mars. Néanmoins, le président Jerome Powell a réitéré son intention d’entamer prochainement le cycle d’assouplissement monétaire malgré les récents signes d’inflation tenace, se montrant confiant dans le fait que les hausses de prix se rapprocheront de l’objectif de 2 %, même si le parcours peut être cahoteux d’ici là. Dans la zone euro, la décision de maintenir les taux d’intérêt inchangés s’est également accompagnée du début du cycle d’assouplissement monétaire, la date la plus probable semblant être la séance de juin. Au Japon, la Banque centrale a finalement mis fin à la politique de taux d’intérêt négatifs et au contrôle de la courbe des taux d’intérêt.

Légère détente des taux d’intérêt à long terme

Les taux d’intérêt à long terme se sont très légèrement détendus, profitant des perspectives de baisse des taux directeurs des banques centrales américaine et européenne attendues en juin. Ainsi, le rendement actuariel du bon du Trésor américain à 10 ans est passé de 4,25% à 4,20%. Dans la zone euro, le taux de référence à 10 ans a baissé en Allemagne, en France, en Italie et en Espagne.

Nouveaux records en bourse

En mars, les marchés boursiers ont poursuivi leur dynamique favorable du début de l’année. Guy Wagner : « La croissance économique américaine ni trop forte ni trop faible, la poursuite de la baisse des taux d’inflation et la perspective d’une baisse des taux directeurs par les banques centrales ont fourni des conditions boursières optimales, laissant apparaître de nombreux signes de poursuite de leur course vers de nouveaux sommets. » Ainsi, l’indice MSCI All Country World Net Total Return exprimé en euros termine le mois sur un nouveau plus haut historique. Sur le plan géographique, le S&P 500 aux Etats-Unis et le Stoxx 600 en Europe ont également enregistré des niveaux records en fin de mois. “Au niveau sectoriel, l’énergie, les matériaux et les services publics ont affiché les meilleures performances tandis que les biens de consommation de base, l’immobilier et la consommation discrétionnaire ont enregistré la moins forte croissance.”

 
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