ce Varois a mangé des gâteaux potentiellement risqués, dit-il

ce Varois a mangé des gâteaux potentiellement risqués, dit-il
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Un samedi matin de Pâques, au Carrefour de La Valette. Quasiment aucune place de parking disponible et pas mal de monde dans les allées de cet hypermarché varois. Parmi les clients, Laurence et Nicolas sortent le caddie rempli de salades, de jambons et même de sachets de Pitch. Des scandales alimentaires ? Ils les ont en tête. « Pour la charcuterie, nous n’achetons jamais de sous-marquesdit le père. Nous avons trop peur de la listeria. Là, nous avons pris la marque Reflet de France. « En même temps, ça ne veut rien dire, sa femme, nourrice, intervient. C’est le problème.”

Depuis que des salmonelles ont été découvertes dans des produits Kinder juste avant Pâques 2022, leur fille Estelle, 13 ans, n’y touche plus. Et tenez-vous-y. Nicolas a eu une mauvaise expérience avec un paquet d’Oreo acheté chez Action par Laurence. « Un cadeau empoisonnése lamente-t-elle. Lorsque j’ai vu le message de rappel de ce produit sur l’application du magasin, il était déjà trop tardexplique son mari, fonctionnaire toulonnais. J’avais tout mangé. On ne se sent pas très bien dans ces cas-là. Je n’ai pas eu de chance. Cela vous calme.

Jamais de repas préparés pour eux

Ce jour-là, Charlotte et Loïc, la trentaine, sont repartis avec des lots de yaourt au soja, de la pâte à tartiner bio et un morceau de faux-filet. Eux aussi entendent “de plus en plus souvent” histoires de produits contaminés dans les médias. Cela confirme leur choix de ne pas acheter de plats préparés. « Nous préférons acheter des produits bruts et les cuisiner nous-mêmesassure Charlotte, officier de marine. Cela nous permet de manger sainement sans prendre de risques.

Stratégie identique pour Geneviève et Daniel. « Même les chocolats, on les achètera dans une chocolaterie à Toulon », précise ce couple de Six-Fournais, retraité. Ils dénoncent l’industrialisation “trop ​​poussé” et se montrent particulièrement “méfiant”, surtout après avoir vu des reportages sur “toute la cochonnerie qu’il y a dans un surimi”: “Même s’il y a des contrôles, il est impossible de contrôler l’ensemble de la chaîne de production.”

Oubli et résignation

Noushin, un scientifique de 44 ans, « vite oublié » le scandale Kinder. Pas celle des pizzas Buitoni, contaminées par des bactéries «E.coli» en 2022 aussi. “Malgré le côté pratique quand on a trois enfants, je n’ai plus jamais acheté de pizza au supermarché”, assure-t-elle. Jusqu’à la semaine dernière. “J’avais cette histoire de Buitoni en tête alors j’en ai pris d’une autre marque avec un packaging transparent pour voir ce qu’il y avait dessus, même si on ne sait pas trop ce qu’il y a dedans”, continue Noushin.

À Toulon, Marie « boycotté » la marque Kinder pendant un an, avant de revenir “par cupidité”. Cette mère de deux jeunes garçons « éviter autant que possible » les aliments ultra-transformés, « à part les pots de ratatouille et crème d’épinards ». Comme Nicolas, elle a également ingéré un produit rappelé en raison de risques pour la santé. La moitié de son libre arbitre, étrangement. “Après une commande en ligne, Monoprix m’a prévenu que les chocolats Lindt achetés étaient retirés de la venterapporte Marie. Mais comme j’avais déjà mangé la moitié de l’assiette, j’ai fini l’autre !

 
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