Alfa Romeo Tonale Veloce, pour l’amour de l’Italie

Il n’y a pas si longtemps, il y avait le Dodge Hornet, un SUV 100% américain, mais assemblé sur la chaîne d’assemblage d’Alfa Romeo en Italie. Nul doute qu’une version plus italienne allait suivre. C’est ainsi que sa proche cousine, l’Alfa Romeo Tonale, fait également son apparition sur le marché. Si la mécanique et la plateforme sont les mêmes, la version italienne a tout de même un peu plus de personnalité.

Collaboration spéciale, Marc Bouchard, journaliste automobile

Petit VUS compact, l’Alfa Romeo Tonale Veloce (prononcé dans votre tête avec un accent italien, bien sûr) se compare en dimensions au Volvo XC40 dans les véhicules de luxe, ou au populaire Mazda CX-5 dans les véhicules. public plus large. Pour faire simple, ce n’est pas un gros SUV, loin de là.

Elle bénéficie en effet d’un empattement de 106 pouces, le même que celui de la Volvo. Mais le design intérieur, bien que légèrement différent de celui du Hornet, présente les mêmes problèmes. On sent effectivement que le dégagement aux sièges avant n’est pas tout à fait complet. Les épaules des passagers qui, comme moi, ont renoncé à leur silhouette jeune depuis plusieurs années se retrouvent un peu à l’étroit, tout comme les jambes gênées par une console centrale trop imposante.

L’espace intérieur n’est pas non plus particulièrement imposant pour les valises. Avec ses 500 litres, il se situe dans la moyenne. Heureusement, cela compense avec une capacité de remorquage de 2 000 livres qui permet au moins de tracter une petite remorque.

Une vraie personnalité

Sauf que tout cela n’est que des détails. Car ce qui fait de ce véhicule un SUV à considérer, c’est la personnalité même d’Alfa Romeo. C’est vrai – ceux qui me connaissent le confirmeront – que j’ai un faible pour tout ce qui est italien. L’Alfa fait donc partie d’une famille pour laquelle j’ai un préjugé fondamentalement positif.

Un préjugé qui se trahit notamment par une grande appréciation du design du véhicule. Les phares effilés qui s’étendent jusqu’aux arêtes du capot et la calandre en forme de V qui, depuis des décennies, sont la marque de fabrique d’Alfa Romeo sont quelques-uns des éléments qui attirent le regard.

L’autre élément est la conduite du véhicule lui-même. Son moteur 4 cylindres de 2,0 litres développant 268 chevaux affiche une bonne puissance et une certaine nervosité. Même si la boîte automatique à 9 rapports se montre parfois un peu lente lors des rétrogradages, le tout est assez uniforme et ne gêne pas la conduite.

C’est plutôt la direction précise et les suspensions rigides lorsque le véhicule est placé en mode dynamique qui donnent au petit SUV une dimension plus profonde que les autres. Comme tous les SUV du monde, en version Eco, le Tonale devient lent et peu engageant. Plus économique certes, mais tellement moins excitant à conduire.

La réalité est que même si la plateforme est partagée avec le Hornet, le Tonale mise sur une direction mieux adaptée et des suspensions mieux réglées pour offrir une conduite plus sportive, mais sans excès.

Les puristes d’Alfa ne seront probablement pas conquis. Après tout, nous avons tout américanisé un peu, même si nous avons été construits sur une chaîne de montage italienne. Il faut cependant admettre qu’en comparant la Tonale avec les rivales de la catégorie, les sensations de conduite sont bien plus intéressantes et le dynamisme général plus évident.

Ce qui ne va pas sans compromis. La consommation observée de 10 litres aux 100 kilomètres en est un exemple. Il existe une version hybride rechargeable, que je n’ai pas encore essayée dans la version Alfa Romeo, mais uniquement dans la version Dodge, et le fardeau de l’électrification n’est pas compensé par le moteur électrique.

Au fond, même électrique, la version hybride rechargeable est moins excitante à conduire, malgré ses 53 kilomètres d’autonomie électrique et son éligibilité à certains rabais gouvernementaux.

Je l’ai avoué dès le début, j’aime les choses italiennes. Même si l’Alfa Romeo Tonale laisse de côté certaines caractéristiques historiques de la marque, il n’en reste pas moins le SUV qui s’en rapproche le plus. Et c’est ce qu’on apprécie !

Dans le podcast

Ici, on parle bien sûr de l’Alfa, mais William se tourne également vers la Genesis GV70 électrifiée, un véhicule qui n’a pas déchaîné ses passions. On parle aussi beaucoup du salon new-yorkais, et beaucoup de nouveautés !

Bonne écoute!

 
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