Le président américain Joe Biden a promis vendredi de “remuer ciel et terre” pour reconstruire le pont qui s’est effondré fin mars à Baltimore après avoir été heurté par un porte-conteneurs. La catastrophe a fait six morts.
«Je suis ici pour vous dire que votre pays est derrière vous», a déclaré M. Biden devant les débris du pont Francis Scott Key, dans lequel est encore encastré le bateau qui a provoqué son effondrement.
Le président américain, en campagne pour sa réélection face à son prédécesseur à la Maison Blanche Donald Trump, a assuré qu’un nouveau canal serait créé d’ici fin mai pour rétablir l’accès au port de Baltimore, l’un des plus actifs du pays. .
Un couloir de navigation temporaire a été ouvert en début de semaine pour permettre le passage des navires impliqués dans les opérations de sauvetage et de déminage, mais il n’est pas suffisamment large pour permettre le passage des gros navires commerciaux.
Acier américain
« Nous allons veiller à ce que tout soit payé », a-t-il déclaré, exhortant le Congrès à soutenir intégralement son plan de financement. « Nous remuerons ciel et terre pour reconstruire ce pont le plus rapidement possible. »
Le démocrate de 81 ans, qui cherche à s’attirer les faveurs de l’électorat ouvrier, a aussi promis que la reconstruction se ferait avec « le travail et l’acier américains », clin d’œil. à sa politique de relance industrielle, qui, espère-t-il, lui permettra de prendre l’avantage sur Donald Trump en novembre.
Le président a également rendu hommage aux travailleurs décédés, tous immigrants, originaires du Mexique, du Guatemala, du Salvador et du Honduras, marquant ainsi sa distance avec la rhétorique de plus en plus violente de son adversaire en matière d’immigration.
Le port de Baltimore est le port américain par lequel transitent le plus de voitures neuves, plus de 800 000 l’an dernier, qu’il s’agisse de véhicules fabriqués aux Etats-Unis et exportés à l’international, ou, à l’inverse, de véhicules étrangers importés aux Etats-Unis.
La reconstruction du pont de Baltimore, situé à 65 kilomètres au nord de Washington, devrait prendre jusqu’à trois ans.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats/afp
