le gouvernement envisage d’augmenter le nombre de jours d’attente pour les salariés afin d’économiser de l’argent

le gouvernement envisage d’augmenter le nombre de jours d’attente pour les salariés afin d’économiser de l’argent
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Alors que le gouvernement étudie toutes les pistes pour faire des économies, la couverture des arrêts de travail revient sur le devant de la scène. L’idée d’allonger le délai de carence est à l’étude.

Le gouvernement doit économiser de l’argent. Le slogan est martelé et aucune piste n’est exclue. Lors de son allocution télévisée du 27 mars, le Premier ministre Gabriel Attal a évoqué le sujet des accidents du travail et annoncé une « initiative majeure », une table ronde qui devrait être organisée avec les partenaires sociaux.

La piste du gouvernement

Ce dimanche 31 mars la galerie évoque la date du « 20 avril » et dévoile une des pistes qui serait à l’étude : « le gouvernement envisage d’actualiser une piste déjà envisagée dans le budget 2024 : réduire la couverture des arrêts de travail ».

L’information, confirmée par Infos France, fait déjà débat. Et pour cause, une telle mesure se ferait soit au détriment des employeurs, qui seraient contraints de compenser cette augmentation des jours de carence en les payant au salarié, soit au détriment des salariés eux-mêmes, qui perdraient leur salaire avec chaque arrêt.

Comment ça va aujourd’hui ?

Actuellement, dans le secteur privé, lorsqu’un salarié est en arrêt maladie, il a trois jours d’attente. Autrement dit, la sécurité sociale ne les indemnise qu’à partir du 4ème jour. Dans les grandes entreprises, ces jours d’attente sont généralement remboursés par l’employeur, rappelle Infos France.

Dans le public en revanche, il n’y a qu’un seul jour d’attentequi n’est jamais compensé.

Ce que craignent les patrons

Les employeurs craignent que le gouvernement demande donc compenser l’augmentation du nombre de jours d’attente en les payant aux salariés. Ainsi, si le délai passe de 3 à 6 jours, le coût de l’arrêt maladie doublerait donc, pour un patron qui couvrait déjà les jours de carence du délai légal.

France Info indique que les patrons préféreraient l’option des journées dites « d’ordre public », qui, comme pour les fonctionnaires, ne seraient pas couvertes.

Selon La galerie, les indemnités journalières représentent une dépense de 16 milliards d’euros et augmentent de 6 % par an. En prolongeant le délai de carence, le gouvernement envisage des économies pouvant atteindre un milliard d’euros par an.

 
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