Il est grand temps qu’Ottawa s’attaque aux frais bancaires

Il est grand temps qu’Ottawa s’attaque aux frais bancaires
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En matière de coût de la vie, le gouvernement Trudeau a complètement négligé un groupe de grands acteurs qui se sont remplis les poches ces dernières années : les banques.

Aujourd’hui, ces banques sont devenues un service aussi essentiel que l’épicerie.

Nous n’avons pas d’autre choix que de les utiliser pour notre salaire, notre logement et nos achats alors que les entreprises utilisent de moins en moins de cash…

Le journal est rempli d’histoires de citoyens aux prises avec des frais bancaires exorbitants !

Cela nous coûte cher ! Environ 250 $ par Canadien, selon un récent rapport, pour les frais de compte mensuels, les frais de fonds insuffisants et pour l’accès aux guichets automatiques des banques concurrentes…

Pensons-y : nous devons payer pour avoir accès à notre propre argent, même si tout est numérique.

Ottawa devrait éliminer ces coûts. Un compte avec quelques transactions gratuites devrait être un service essentiel.

Le gouvernement peut aller plus loin !

D’autant que, comme nos confrères de Journal Nous vous le disions récemment, la bombe hypothécaire qui frappe durement les propriétaires a permis aux banques d’engranger d’énormes profits.

Cartes de crédit

En plus d’encadrer les taux d’intérêt très élevés sur les cartes de crédit, cela pourrait également limiter les frais de gestion facturés par les grands émetteurs de cartes de crédit aux commerçants !

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante affirme que ces frais varient entre 1,5 % et 4 % du total d’une facture.

De l’argent facturé à tous les consommateurs qui étouffe les petits commerçants !

Pas des conseillers, des vendeurs !

Le gouvernement aiderait grandement la population en encadrant mieux le travail des « conseillers financiers » dans les banques.

Le spectacle Marché de CBC a révélé les pratiques de ceux qu’on devrait appeler des vendeurs de produits financiers. Souvent, ils n’aident pas leurs clients.

« Nous sommes ici pour faire gagner de l’argent à la banque », explique un « conseiller » de la Banque Scotia.

« J’ai dû tromper mes clients en leur vendant des produits dont ils n’avaient pas besoin », raconte un employé de BMO.

Ces banques profitent de notre manque de connaissances pour pousser des produits aux frais de gestion trop élevés et aux rendements médiocres…

Et sachez que chez Desjardins, la situation n’est pas toujours meilleure. Un ancien employé m’a raconté des histoires similaires.

J’ai trouvé un fonds dit « prudent » dont les frais de gestion sont de 1,32 % alors que les rendements sur les 10 dernières années étaient de 1,1 %.

Le conseiller ne vous dira pas que c’est une belle façon « prudente » de perdre de l’argent !

Face à ces exemples, il est difficile de croire l’Association des banquiers canadiens, qui assure que « les exemples décrits ne reflètent pas l’expérience » des clients.

Le journaliste a fait le même reportage il y a 7 ans !

Concours

Comme pour l’épicerie, la concurrence est essentielle… mais Ottawa a récemment autorisé la vente de la Banque HSBC à RBC.

Un budget fédéral arrive, nous verrons si le gouvernement se soucie vraiment du portefeuille des Canadiens.

Personne ne va pleurer sur le sort de ces banques qui ont quand même réalisé des milliards de bénéfices l’année dernière.

 
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