(AOF) – Parallèlement à l’annonce du succès de sa restructuration financière, Casino a dévoilé la composition de son nouveau conseil d’administration. Il est désormais composé de Laurent Pietraszewski (président du Conseil d’Administration), Philippe Palazzi (directeur et directeur général) Nathalie Andrieux, Elisabeth Sandager, Athina Onassis, Pascal Clouzard Branislav Miškovič (administrateurs), ainsi que Thomas Piquemal, Thomas Doerane et Martin Plavec. (censeurs).
Par ailleurs, Thomas Doerane (censeur désigné sur proposition de Trinity Investments Designated Activity Company, dont la société de gestion est Attestor Limited) a informé Casino de sa décision de renoncer temporairement, dès sa nomination et jusqu’à nouvel ordre, à siéger en qualité de censeur sur le Casino. Conseil d’Administration et au sein de son comité stratégique, afin d’éviter la détention d’informations privilégiées concernant le groupe par Trinity, Attestor, leurs affiliés et/ou représentants.
Conformément aux statuts de Casino, il sera proposé à la prochaine assemblée générale de Casino convoquée le 11 juin 2024 de ratifier ces nominations qui s’effectueront provisoirement par voie de cooptation conformément aux statuts de Casino.
Le représentant des salariés sera désigné ultérieurement, conformément aux dispositions légales et statutaires applicables.
AOF – EN SAVOIR PLUS
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Deux défis majeurs pour le secteur
Le chiffre d’affaires des enseignes de distribution a augmenté de 6,6% au troisième trimestre 2022 selon le panéliste de l’IRI. Une telle performance n’avait pas été enregistrée depuis les confinements de 2020. Or, depuis fin septembre, les volumes diminuent suite à la hausse des prix. Les résultats des joueurs français, plutôt épargnés jusqu’à présent, devraient donc en pâtir. Par ailleurs, aux États-Unis, Walmart et Target ont émis des avertissements sur leurs résultats.
Autre défi : la désorganisation logistique. Selon les données NielsenIQ, le taux de rupture de stock a encore augmenté dans les rayons pour atteindre 5,8% fin octobre. Cela représente un manque à gagner de 3,5 milliards d’euros depuis le début de l’année. Selon Système U, ces troubles n’ont jamais été observés depuis plus de cinquante ans. Les raisons sont multiples : à la fois climatiques, géopolitiques, logistiques, inflationnistes, mais aussi liées au comportement des consommateurs, qui stockent certains articles. En revanche, la grève dans les raffineries semble avoir eu peu d’impact car les marques ont réussi à s’organiser.
