le marché des crépines thermiques en déclin

le marché des crépines thermiques en déclin
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Dans son agence immobilière Laforêt, au centre-ville de Lille, Dominique Nadal a assisté à une « Vague de ventes lorsque les crépines thermiques notées F et G ont commencé à être pointées du doigt »dans la foulée de la Loi Climat et Résilience de 2021. Le texte interdisait la location des pires passoires thermiques (classées G+) en 1euh janvier 2023, et étendra cette interdiction à tous les biens classés G à 1euh Janvier 2025 – puis à F en 2028 et à E en 2034.

« Les propriétaires avaient peur. Il y a beaucoup d’immeubles anciens, et des tamis, à Lille et particulièrement dans le Vieux Lille, avec des fenêtres très particulières, des autorisations à obtenir pour réaliser les travaux de rénovation, bref, les gens n’ont pas voulu s’embêter », témoigne le gérant. Les marchandises étaient alors « bien vendu, avec de petites réductions ».

Une étude publiée mercredi 27 mars par le groupe immobilier SeLoger montre que ce marché des passoires thermiques n’a plus la même vigueur. Après une phase d’accélération des transactions entre juillet 2021 et janvier 2023, le nombre de biens à vendre classés F ou G a baissé de 12% depuis le 1euh Janvier 2023, un “diminution non constatée concernant les ventes des biens A, B, C, D (0%) et E (+ 1%)”précise SeLoger, en s’appuyant sur les annonces publiées sur son site, sur les transactions conclues par les agences partenaires de MeilleursAgents et sur une étude réalisée par OpinionWay.

Lisez également l’analyse (2023) : Article réservé à nos abonnés L’éradication des crépines thermiques, un nouvel enjeu pour l’immobilier locatif

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Une remise croissante

La rénovation énergétique du parc immobilier expliquerait en partie cette correction. Selon le portail immobilier, 32% des propriétaires interrogés déclarent avoir réalisé des travaux en 2023, permettant à un bien rénové sur cinq de sortir de la catégorie F ou G. « La loi commence à porter ses fruits et le parc immobilier commence à s’améliorer »analyse Thomas Lefebvre, vice-président données chez SeLoger. « Les propriétaires font progressivement les travauxobserve Dominique Nadal. Ici, à Lille, le radiateur fonctionne une bonne partie de l’année, et ça coûte un bras et une jambe en électricité, donc il y a un intérêt à isoler, et les gens le font. »

La baisse du flux de tamis thermiques sur le marché est également due à l’attentisme des vendeurs, tandis que la hausse des taux d’intérêt a rendu les acheteurs insolvables et fait baisser les prix de l’immobilier. « Le marché étant baissier, il est compliqué aujourd’hui de vendre des logements passoires énergétiques, ils restent longtemps sur le marché et les propriétaires occupants remettent en question leurs projets de vente »note Caroline Amouyal, gérante d’une agence immobilière Century 21 à Lyon.

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