Malgré un réel impact sur le travail dissimulé, les aides de l’État aux services personnels sont trop coûteuses et profitent principalement aux ménages aisés, juge la Cour, qui dénonce un effet d’aubaine et veut refondre le système. Avec des économies pouvant atteindre 1 milliard d’euros.
C’est une véritable pierre à la mare que jette la Cour des comptes en s’attaquant à un système très apprécié des familles : le crédit d’impôt pour le travail à domicile, les nounous, les femmes de ménage, les jardiniers et autres aides. de vie des personnes âgées sur lesquelles les Français s’appuient au quotidien. Ce système est jugé trop coûteux, dans un rapport publié mercredi, qui préconise une refonte du système d’aide. Un barrage compréhensible à l’heure où le gouvernement cherche des économies dans tous les sens. Mais contradictoire avec l’objectif de l’exécutif de libérer les ménages des contraintes de garde d’enfants, d’augmenter le taux d’emploi.
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Entre crédit d’impôt, taux réduits de TVA et exonérations de cotisations sociales, les services aux personnes ont bénéficié d’une aide de l’État de 8,8 milliards en 2022, soit une augmentation de plus de 40 % par an. par rapport à 2012, dont 37 % sur les cinq dernières années. Cela représente en moyenne 9,4 euros d’aide…
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