C’est dans cet environnement que la voiture électrique connaît le plus de succès

C’est dans cet environnement que la voiture électrique connaît le plus de succès
Descriptive text here

Le traditionnel baromètre Arval Mobility sur les flottes est toujours très instructif. La version 2024 montre comment évolue le profil des véhicules choisis par les gestionnaires de flotte pour les entreprises. Du tout diesel dans les années 2000 et 2010, on est passé au quasi tout essence, puis à l’hybride et enfin, un peu, à l’électrique. La France est aussi le pays qui compte les entreprises les plus ambitieuses en matière de transition de leur flotte automobile. : “avec plus de 8 entreprises sur 10 déclarant avoir déjà adopté au moins une technologie alternative pour leurs voitures particulières (83%), la France figure désormais dans le top 3 des pays les plus avancés d’Europe en matière d’électrification des flottes de véhicules. Elle fait mieux que la Norvège (80 %) et devance d’un point la Suède (84 %). Le résultat de la France est supérieur de 24 points à la moyenne européenne« . Et dans les mois à venir, la transition devrait encore s’accélérer de manière assez significative.

Merci LLD

Le LLD monte en flèche, porté par les entreprises qui le choisissent pour les véhicules électriques ou hybrides© Yayimages

Pour l’instant, les hybrides prédominent dans les entreprises puisque 50 % du parc automobile identifié par la grande enquête Arval annonce avoir déjà intégré cette technologie. L’hybride rechargeable arrive alors à 47% et tient le coup malgré une offre qui se stabilise en faveur de l’électrique chez les constructeurs. Et de fait, ces véhicules gagnent du terrain puisqu’ils sont présents dans 3 entreprises interrogées sur 10 ! Une part donc supérieure à celle de l’électrique sur le marché français, qui oscille entre 15 et 20 %.

D’ici 3 ans, les décideurs économiques estiment que 23 % de leurs flottes de voitures particulières seront 100 % électriques, 15 % hybrides rechargeables et 16 % hybrides non rechargeables.» précise le rapport. Mais si l’électrique progresse autant dans les affaires, c’est surtout grâce au LLD ce qui permet aux entreprises de contrôler les coûts et d’éviter d’avoir à gérer la reprise d’une technologie dont on sait qu’elle s’améliore constamment. Les remises sont donc parfois très volatiles, la LLD permet de réduire les risques.

Les services publics ne veulent pas

Les véhicules utilitaires électriques sont actuellement en difficulté©DR

Seul bémol des véhicules électriques en entreprise : les véhicules utilitaires. Malgré une offre largement développée chez Stellantis et Groupe Renault, les entreprises semblent encore réticentes à s’orienter vers cette mobilité. Le rapport ne va pas jusqu’à demander à ces entreprises quelles sont les raisons de cette réticence, mais la part de marché des véhicules utilitaires électriques n’augmente pas. Pire, elle recule : «le recours au 100 % électrique dans les VUL ne décolle pas, puisque 23 % des entreprises l’ont déployé ou envisagent de le faire d’ici trois ans. Le taux d’usage est en baisse de 8 points en un an à 7%. Côté VUL, et toujours dans 3 ans, les entreprises estiment que 9% de leurs flottes seront 100% électriques, 11% d’hybrides rechargeables, 15% d’hybrides non rechargeables.« . Il y a donc encore beaucoup de travail pour vendre les Master E-Tech et autres e-Boxers, le diesel restant omniprésent dans les véhicules utilitaires tant pour des raisons de coût (l’écart de prix est assez important entre les deux énergies) que de contraintes techniques (obligation d’avoir rapidement suffisamment de bornes pour la rotation du véhicule).

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV une dégradation de la note de crédit aurait peu d’impact sur le taux des obligations souveraines
NEXT « Quelles stratégies logistiques font face aux défis économiques, géopolitiques et environnementaux »