«C’est un peu une surprise, comme quand nous étions enfants»

«C’est un peu une surprise, comme quand nous étions enfants»
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De plus en plus fréquentes avec la montée en puissance des achats à distance, les ventes de colis perdus se développent partout en France. Ce week-end, une opération pop-up est proposée à Mably. Et cela suscite aussi un réel intérêt.

Les mains tâtonnent l’emballage. Pesez les cartons. Certains paquets sont même portés à l’oreille pour détecter un éventuel indice sonore. Mais il est interdit de les entrouvrir. Ce vendredi 22 mars, alors qu’une vente de colis perdus est proposée dans le centre commercial Carrefour de Mably, de nombreux clients s’arrêtent devant le stand. Intrigué. Et laissez-vous tenter par le petit jeu des mystères : mais que se cache-t-il dans tous ces paquets…

Comme Michèle, dépassée par la pile de sacs et de cartons. « J’avais entendu parler de ce type de vente à Saint-Étienne notamment, mais je ne savais pas qu’elle pouvait être proposée à Roanne. Elle ne cherche rien, donc. Mais elle se prête au jeu avec sa fille, avec pragmatisme. « C’est de la curiosité », sourit-elle, ne recherchant pas forcément « un objet de valeur » : « on peut bien ou mal tomber ».Isabelle et Mélodie découvrent le concept.

A proximité également, Isabelle et Mélodie découvrent le concept. «C’est un peu une surprise, comme quand on était enfants», raconte Isabelle, qui n’attendra sans doute pas son retour à la maison pour découvrir ce que contiennent ses achats. Impatient. “Ce n’est pas facile d’imaginer ce qu’il y a à l’intérieur.” Un sac plastique certes bombé de vêtements dans les bras, la jeune Mélodie a bien besoin d’un essuie-glace arrière pour sa voiture… « Pas sûre de trouver ce que je cherche ici », rigole-t-elle. Pour leurs achats, ils paieront trois centimes le gramme, soit 30 euros le kilo. Un prix unique.

3 centimes le gramme, soit 30 euros le kilo

Derrière cette opération, la société France Europe Diffusion basée en région parisienne. Elle organise sa première vente ici dans le Roannais. Spécialisée dans la revente d’objets issus de braderies ou de faillites, elle développe aussi de plus en plus ces actions dédiées aux colis perdus ou non réclamés, qu’elle rachète un peu partout en Europe. Ce jour-là, les packagings venaient d’Allemagne, d’Espagne, de Belgique… Un concept qui fit un carton partout en France.C’est une première pour Michèle.

« Avant, ce type de produits était détruit mais avec les nouvelles lois anti-gaspi, nous pouvons libérer des stocks et donner une seconde vie à ces objets en les proposant aux clients », observe le chef d’entreprise. Les acheteurs voient cela comme un jeu et viennent tenter leur chance. C’est aussi l’occasion, en cas de bonne surprise, de gagner en pouvoir d’achat, en tombant sur une montre connectée, un téléphone ou un aspirateur. A deux pas de là, deux jeunes découvrent avec amusement leur trouvaille : une télécommande. Payé trois euros. “Nous n’en avons pas vraiment besoin, mais nous ne nous sommes pas ruinés.”

En regardant le flux devant le stand, je ne suis pas sûr qu’il reste suffisamment de stock pour tenir les deux jours de l’opération, qui doit se poursuivre ce samedi 23 mars. « Ce n’est pas facile de prévoir le volume quand on découvrir un territoire», observe le gérant, indiquant s’être retrouvé en rupture de stock à Nevers il y a quinze jours.

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