« Une crise d’hystérie ! » Le patron de l’arbitrage français accuse violemment Damien Comolli, le président de Toulouse

« Une crise d’hystérie ! » Le patron de l’arbitrage français accuse violemment Damien Comolli, le président de Toulouse
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l’essentiel
La polémique autour de l’arbitrage dans le football français atteint de nouveaux sommets, mais qui en est vraiment responsable ? Dans une interview accordée à Ouest de la France, Éric Borghini, président de la commission fédérale d’arbitrage, met les choses au clair sur la mise à l’écart de l’arbitre Jérémie Pignard après le match Marseille-Nice (2-2). Égratignant au passage l’homme fort toulousain.

La polémique autour de l’arbitrage français s’amplifie chaque jour. À qui la faute : les dirigeants, les médias, les joueurs ou les supporters ? Éric Borghini, président de la Commission fédérale d’arbitrage, s’est exprimé ce samedi matin dans un entretien avec Ouest de la Franceclarifiant ainsi la situation autour de l’arbitre Jérémie Pignard après le match entre Marseille et Nice (2-2).

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“Ce qui agace certains, c’est qu’ils n’ont pas le contrôle de l’arbitrage”

“Ils ne me calculent pas, pour eux je n’existe pas”, a-t-il déclaré, pointant le manque de considération de certains présidents de clubs. « Je n’ai reçu aucun appel de Pablo Longoria, ni de Jean-Pierre Rivère. En général, les présidents ne m’appellent pas. Caillot, Comolli, Létang… Ils ne me calculent pas, pour eux je n’existe pas. Je suis président du CFA depuis douze ans, ils n’ont toujours pas compris que le patron de l’arbitrage, c’est moi.»

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Borghini souligne ici que certains dirigeants de club ont, selon lui, récemment pris conscience que leur influence sur l’arbitrage était limitée, notamment après le limogeage de Stéphane Lannoy, ancien directeur technique de l’arbitrage licencié en mars dernier, et réputé très proche des dirigeants de clubs. “Nous avons cassé leur jouet”, ironise Borghini. « Ce qui agace certains, c’est qu’ils n’ont aucun contrôle sur l’arbitrage. Il y a une crise d’hystérie au sein de certains clubs. Il n’y a pas plus d’erreurs d’arbitrage aujourd’hui qu’avant, les statistiques le prouvent. On en fait des tonnes à chaque erreur d’arbitrage.

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Les déclarations de Borghini mettent en lumière les tensions entre les clubs et l’arbitrage en France, alimentant ainsi le débat autour de la responsabilité dans les décisions arbitrales et de son impact sur le déroulement des matches de football.

 
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