les passagers peuvent être victimes d’un crime, selon le FBI

les passagers peuvent être victimes d’un crime, selon le FBI
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Par Le Figaro avec l’AFP

Publié
hier à 22h57,

Mise à jour hier à 23h04

Avions Boeing 737 Max.
Loren Elliott / REUTERS

Début mars, le ministère américain de la Justice avait déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pénale sur cet incident spectaculaire survenu le 5 janvier.

Les passagers à bord d’un Boeing dont la porte s’est détachée en plein vol pourraient avoir été victimes d’un crime, selon le FBI, ont rapporté vendredi des médias américains. Début mars, le ministère de la Justice avait déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pénale sur cet incident spectaculaire survenu le 5 janvier, lorsqu’un “porte-bouchon” (un panneau métallique placé à un endroit pouvant accueillir une porte) s’est détaché du fuselage d’un avion d’Alaska Airlines.

Personne n’a été grièvement blessé, mais le 737 MAX 9 a dû effectuer un atterrissage d’urgence. Les images des passagers terrifiés assis à côté du trou béant en plein vol sont devenues virales dans le monde entier. Les passagers ont récemment reçu une lettre du FBI, qui enquête sur l’affaire, selon le Seattle Times. “Je vous contacte car nous vous avons identifié comme possible victime d’un délit”écrit un agent de la police fédérale américaine dans ce document.

La lenteur de Boeing critiquée

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« Une enquête pénale peut être une entreprise de longue haleine et, pour plusieurs raisons, nous ne pouvons pas vous informer de son évolution pour le moment », il ajoute. Plusieurs boulons censés fixer le support du capuchon manquaient, selon l’Agence américaine de sécurité des transports (NTSB), qui a imputé la faute à Boeing. L’avionneur a été particulièrement critiqué pour la lenteur de sa coopération avec les autorités. Début mars, le NTSB avait expliqué qu’il n’avait pas reçu certains documents importants, et que l’entreprise n’avait toujours pas fourni les noms des salariés ayant travaillé sur la pièce en question. “C’est absurde que deux mois plus tard nous n’ayons pas cette information”a dénoncé la présidente du NTSB, Jennifer Homendy, auprès des parlementaires américains.

 
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