Quarante licenciements à l’usine de biocarbone Elkem Métal

Quarante licenciements à l’usine de biocarbone Elkem Métal
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Une quarantaine de travailleurs de l’usine pilote de biocarbone Elkem Métal sont mis à pied, dont du personnel administratif et scientifique.

Elkem Métal avait de grandes ambitions en lançant son projet d’usine de biocarbone en 2020, mais les difficultés rencontrées depuis le début de l’exploitation en 2022 conduisent désormais à ce licenciement massif.

«Le procédé est de bonne qualité, mais il n’est pas suffisamment fiable pour être étendu à grande échelle», a souligné le président-directeur général d’Elkem Métal Canada, Jean Villeneuve.

L’objectif de l’usine était de développer, d’ici 2030, une briquette de biocarbone qui aurait réduit de 50 % l’utilisation de charbon métallurgique à son usine de ferrosilicium du Chemin de la Réserve, à Chicoutimi. Le processus réduirait les gaz à effet de serre.

L’entreprise a déjà dépensé 80 millions de dollars pour développer la briquette. Cependant, son équipement actuel limite les progrès.

«Nous aimerions produire 1 000 tonnes, mais nos équipements ne nous permettent pas de le faire», a expliqué M. Villeneuve. « Cela pourrait nous prendre encore un an et nous devrions remettre de l’argent. Nous préférons retourner à la planche à dessin plutôt que de persister. »

Les 40 travailleurs sacrifiés ont appris leur licenciement ce jeudi matin. Elkem Metal n’en gardera qu’une dizaine pour redéfinir le projet. Ce retour à la case départ entraînera un retard de 6 à 12 mois.

L’usine Elkem Métal fonctionne sans syndicat. Les travailleurs licenciés gagnaient environ 40 dollars de l’heure.

L’entreprise reconnaît que bon nombre d’entre eux pourraient ne plus être disponibles lorsque la prochaine solution sera testée. Ces licenciements n’ont aucun impact sur les opérations de l’usine de ferrosilicium.

 
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