La Réserve fédérale américaine maintient ses taux élevés inchangés – rts.ch

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La Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu mercredi ses taux inchangés, qui restent au plus haut depuis plus de vingt ans. Il conserve toutefois le projet de les réduire à trois reprises cette année.

Les taux au jour le jour restent compris entre 5,25% et 5,50%, a annoncé la Fed dans un communiqué, après une décision unanime des membres du Comité monétaire (FOMC).

Les membres de la Fed, qui ont considérablement relevé leur prévision de croissance du PIB américain à +2,1% cette année, au lieu de +1,4% auparavant, s’attendent toujours à trois baisses de taux d’un quart de point de pourcentage en 2024.

Pour 2025, le Comité est cependant moins optimiste, ne prévoyant que trois autres baisses de taux pour les ramener à 3,9%, au lieu de quatre précédemment projetées.

Les marchés s’attendaient à ce statu quo. Wall Street, en légère baisse en première partie de séance, est passée au vert lorsque les traders ont été rassurés par les perspectives de baisses de taux destinées à soutenir l’économie une fois l’inflation maîtrisée. Le Dow Jones gagnait 0,72% vers 21h00 (Suisse) et le Nasdaq gagnait près de 1%.

Jerome Powell, le président de la Fed, a estimé lors d’une conférence de presse que l’inflation restait « toujours élevée » (à 3,2% selon l’indice CPI) mais il a réitéré qu’il était convaincu qu’elle « passerait ». dans le temps » à l’objectif de 2 %.

Une économie « solide »

Dans son communiqué, quasiment identique à celui de la précédente réunion de janvier, la Réserve fédérale juge l’économie américaine « solide », avec de « forts gains d’emploi », alors que le taux de chômage reste à 3,9 %. La forte croissance du marché du travail n’est pas en soi “une raison de s’inquiéter de l’inflation”, a assuré M. Powell, indiquant que la croissance des salaires s’était apaisée.

Dans ses nouvelles prévisions économiques, la Fed anticipe, comme elle l’avait fait il y a trois mois dans ses dernières projections, une inflation à 2,4% en 2024, qui aura du mal à descendre en dessous de son niveau actuel, selon l’indice PCE.

Le taux de chômage augmentera moins que prévu, à 4 % cette année et 4,1 % l’année prochaine.

Des perspectives incertaines

Pour freiner la forte inflation née du soutien monétaire massif apporté après la crise sanitaire et économique mondiale provoquée par l’épidémie de Covid 19, la banque centrale américaine a relevé ses taux de 5 points de mars 2022 à juillet 2023, un rythme sans précédent, les portant à 5,25%-5,50%.

La Fed a ainsi réussi à réduire l’inflation des deux tiers depuis son pic à 9,1% en juin 2022, sans provoquer de récession jusqu’à présent, espérant conclure par un « atterrissage en douceur » en maîtrisant l’inflation sans créer trop de chômage.

Jerome Powell a également indiqué que la Fed allait « très prochainement » ralentir la réduction du volume de ses actifs à son bilan jusqu’à ne conserver dans ces réserves que les bons du Trésor et non plus également les titres hypothécaires.

Ces ventes de titres qui ont réduit le portefeuille de la Fed de 1 500 milliards de dollars ont été un autre outil de resserrement de la politique monétaire puisque le puissant acheteur d’obligations qu’était la Fed va prendre du recul.

ats/fgn

 
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