l’essentiel
Pour cette 12ème édition des Rencontres du film d’Art (RFA) au cinéma Le Régent, trois soirées sont dédiées aux invités.
Comment est choisi le thème de chaque soirée ? “Comme dans toute programmation, le thème n’est pas un critère de choix, on fait juste attention à les équilibrer, qu’on ait suffisamment de variété entre peinture, danse ou musique”, répond le directeur du Régent Thomas Miquel.
« C’est quand on voit le film qu’on se dit, celui-là peut nous amener à nous poser des questions, il est fait pour ce moment unique d’échanges avec les protagonistes. La discussion autour du film s’élargit et il faut préciser que nous sommes toujours là pour l’animer en fin de séance, les gens ont la possibilité de poser des questions, pas l’obligation, ils peuvent simplement assister à l’échange.
Ce jeudi soir, l’échange a eu lieu entre le réalisateur photographe François Catonné, invité de Pascale Raynaud, la directrice des Journées internationales du film sur l’art (Jifa) au Louvre à Paris, et les spectateurs de RFA dans la salle Un des Régent. Au-delà des trois films projetés en soirée, François Catonné en présente trois autres au programme – tous liés à la peinture.
Laura Tuillier ce soir
Ce vendredi soir, la réalisatrice Laura Tuillier et l’acteur de cinéma et de théâtre Stanislas Merhar viennent à la rencontre du public du Comminge autour du documentaire « Le coeur ailleurs ».
-Ce film est le premier long métrage de Laura Tuillier après plusieurs courts métrages. Le réalisateur a filmé l’acteur alors qu’il apprenait un rôle. Elle l’a également suivi jusqu’à sa maison familiale à Saint-Béat, a plongé son appareil photo dans ses coffres de photos souvenirs. Elle explique pourquoi elle a choisi de filmer cet acteur, César du meilleur espoir masculin dès son premier rôle et qui a privilégié les films d’auteurs et de grands cinéastes.
Irène Borrego demain
Demain samedi, la réalisatrice Irène Borrego raconte à la fois une histoire de cinéma et une histoire de famille. Qui est cette tante Isabel Santaló, peintre dans un milieu bourgeois espagnol dans les années 1960, à une époque où être artiste était synonyme d’être prostituée ? Le rejet de sa famille lui fait renoncer à sa vocation et Irène, sa nièce, tente de comprendre en allant à la rencontre de cette personne âgée.
Irène ne s’est-elle pas entendue elle-même dire, lors de ses études de cinéma, « fais attention, tu vas finir comme ta tante »…
Au-delà de ce cas particulier et proche qu’elle cherche à découvrir, c’est la place de l’artiste dans cette société et plus largement dans les sociétés qu’elle nous invite à réfléchir à travers un dialogue très intéressant avec Isabel Santalo.
