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Maëva Coucke, Miss France 2018, a pris la parole pour dénoncer le sexisme et le cyberharcèlement dont sont victimes selon elle les gagnantes du concours. Une première.
“C’est la première fois qu’une Miss en parle ouvertement”, a commenté la première dans les colonnes de La voix du Nord, Miss Nord-Pas-de-Calais et Miss France 2018 Maëva Coucke au sujet d’une émission diffusée sur France 2 dans laquelle elle évoquait le sexisme et les campagnes de dénigrement sur les réseaux dont les miss sont victimes.
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Dans l’émission “Dans les yeux d’Olivier”, Maëva Coucke est revenue sur un fléau qui touche les ratés : le cyberharcèlement. Surexposées, les miss ne seraient pas suffisamment préparées à l’avalanche de commentaires qui fleurissent sur les réseaux dès le soir de leur élection. « Manche à balai », « squelette », les internautes n’ont pas été tendres avec Miss France 2018, mais elle reconnaît que ce n’était rien comparé à la vague de haine reçue par Eve Gilles, Miss France 2024 et par sa successeure, Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025. “On pensait avoir atteint le sommet, et on s’en rend compte pas avec Angélique, où se mêlent les propos racistes”, déplore-t-elle.
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Maëva Coucke s’est donc donné pour mission d’accompagner les candidats à la couronne. Elle les a donc accompagnés en Côte d’Ivoire en 2024, pour les avertir que “la victoire s’accompagnerait d’une vague de haine”. Outre la haine, l’ancienne Miss évoque les messages à caractère sexiste et sexuel reçus au quotidien.