Ils ne sont que cinq au départ du Prix Joseph de Gontaut-Biron mais le plateau est très bon. En effet, au bout de la ligne opposée, ils sont trois sur le même rideau, Père du Berlais le long de la corde, Certains d’entre eux au centre et Beau mec sur leur extérieur. À ce stade, la course va de plus en plus vite. A la fin du dernier tour, le premier nommé abandonne et laisse les deux autres se battre, mais l’issue finale ne fait plus de doute. Le protégé d’Arnaud Chaillé-Chaillé n’est pas du même calibre que les autres et dès la dernière haie franchie, il accélère encore et laisse son rival derrière lui. Johnny Charron, partenaire de ce dernier (sous les traits désormais de Gilbert Lenzi) l’avoue «Le mien a très bien fonctionné. Avec les oeillères australiennes, il était bien meilleur dans son travail et faisait preuve de concentration. Pour Gaëtan Masure, jockey du vainqueur sous le casque de Pascal Millot, le sourire s’impose : « Déjà quand il a commencé, il était impressionnant. Là, il n’y avait pas assez de rythme dans les tribunes et c’est pour ça qu’il s’est trompé sur moi. Quand la course a vraiment pris de l’ampleur, il est devenu de plus en plus à l’aise et a fini par s’échapper très facilement. Je n’ai pas souvent monté un 4 ans de cette qualité et il peut encore s’améliorer. La route vers le Prix Camille Duboscq (L.), qui se disputera le 9 février, est désormais grande ouverte pour ce fils de Beaumec de Houelle ce qui n’a rien d’extraordinaire. Troisième, Stylo de voiture termine également un cursus de choix et fait dire à Wilfried Lajon « Il a très peu d’expérience et réalise une très bonne fin de course pour l’avenir. C’est encore très tendre et parfait comme l’enfer, ce qui est prometteur pour l’avenir.
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