Hommage vivant –
« La méthode dalcrozienne ne faiblit jamais »
Cette année, l’Institut Jaques-Dalcroze rend hommage à son fondateur, décédé il y a 75 ans, à travers une série d’événements.
Publié aujourd’hui à 7h32
Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.
BotTalk
- L’Institut Jaques-Dalcroze célèbre le 75e anniversaire du décès de son fondateur.
- Les manifestations débutent par une conférence de Pierre Mifsud en janvier.
- Une soirée d’improvisation musicale aura lieu pour clôturer les festivités.
- Une étude montre que la musique rythmée réduit le risque de chute de 50 %.
Cette année, l’Institut Jaques-Dalcroze fête le 75ee anniversaire de la mort de son fondateur. L’occasion de vivre une année 2025 à travers de nombreux événements, dans la joie et le partage, deux éléments chers à la méthode du rythme et du solfège imaginée par le musicien et pédagogue Émile Jaques-Dalcroze.
Une année pleine de surprises
Les festivités débutent jeudi 16 janvier, avec une conférence de l’acteur français Pierre Mifsud. Surprenant pour un institut qui prône le mouvement ? “Pierre Mifsud fera une digression autour du rythme et de son fondateur Émile Jaques-Dalcroze, ce sera une sorte de déambulation kaléidoscopique, vivante et pleine d’humour !”, promet Hélène Nicolet, directrice de l’institut, en poste depuis un an.
La famille du fondateur sera également invitée le 22 mai pour parler de l’homme à travers des histoires et des anecdotes. A la rentrée de septembre, le directeur de l’institut évoquera l’aspect pédagogique de Jaques-Dalcroze.
Le « bouquet final » de ce jubilé aura lieu le 11 octobre, à l’occasion du retour de la soirée d’improvisation, événement signature de l’institut qui n’avait pas eu lieu depuis vingt ans : « De 16 heures jusqu’au lendemain matin, les étudiants et parents suivront performances d’artistes invités, jam sessions et ateliers participatifs sous forme d’improvisation musicale, avant de se retrouver pour une aube musicale sur la plage des Eaux-Vives. , se réjouit Hélène Nicolet.
Liberté du corps
Cent dix ans après la création de l’école, son succès continue. En témoignent les quelque 2 000 étudiants chaque année, âgés de 16 mois à 106 ans, qui y suivent des cours pour débuter ou se perfectionner. Pour Hélène Nicolet, ce succès s’explique par la force de la méthode dalcrozienne qui, comme son nom ne l’indique pas, est très adaptative.
« Plus d’un siècle après la création de l’Institut Jaques-Dalcroze, les principes et les applications de la méthode du même nom continuent de nous surprendre. Dans un monde ancré dans le numérique, la place du mouvement et de l’apprentissage en groupe est nécessaire », décrit-elle.
Les seniors ne sont pas en reste. Grâce à un projet lancé les Hôpitaux universitaires de Genève, les cours destinés aux personnes âgées ont été renforcés. Une approche qui connaît un succès grandissant, et dont les bénéfices sont prouvés : « Une étude scientifique réalisée les HUG a démontré que la pratique régulière du rythme chez les seniors réduisait de 50 % le risque de chute », explique le directeur.
Hélène Nicolet a aussi d’autres ambitions : « Nous aimerions ouvrir une annexe de l’institut sur la rive droite, un vieux rêve qui nous anime toujours. »
« La Tribune des Livres »
La « Tribune de Genève » vous propose des lectures partagées, des critiques, des actualités littéraires, des reportages et vos coups de coeur.
Autres bulletins d’information
Se connecter
est journaliste à la Tribune de Genève depuis mars 2024. Rattaché à la section culturelle, il s’intéresse également aux sujets locaux et internationaux. Il est titulaire d’une maîtrise en journalisme et communication et d’un baccalauréat en sciences politiques.Plus d’informations
Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.
0 commentaires