Jugé pour violences conjugales, Stéphane Plaza réfute et assure “ne pas contrôler sa force” : Actualités

Jugé pour violences conjugales, Stéphane Plaza réfute et assure “ne pas contrôler sa force” : Actualités
Jugé pour violences conjugales, Stéphane Plaza réfute et assure “ne pas contrôler sa force” : Actualités

Jugé à Paris pour violences sur deux anciennes compagnes, le célèbre agent immobilier Stéphane Plaza a réfuté les accusations jeudi à la barre, citant notamment « un incident malheureux » : « Je ne contrôle pas mes forces ».

Le présentateur de télévision, vêtu d’un costume bleu nuit et d’un tee-shirt blanc, comparaît notamment pour « violences physiques et/ou psychiques habituelles de la part d’une compagne » entre 2018 et 2022 à l’encontre d’une ancienne compagne, Amandine. Il risque dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.

Au cours de l’enquête, Amandine a raconté avoir subi quatre épisodes de violences et d’humiliations.

Au printemps 2022, elle décrit une scène où M. Plaza s’est tordu les doigts d’une main. Une radiographie révèle deux luxations et une déchirure osseuse. Elle assure également qu’il l’a “étranglée” avec son avant-bras.

M. Plaza lui envoie alors plusieurs messages. « Vous me poussez à bout et je perds le contrôle, c’est la réalité. L’homme le plus violent du monde. Je t’embrasse tendrement”, lui a-t-il notamment écrit.

« Avec ce texte, on pourrait penser que vous reconnaissez avoir commis des violences », lui fait remarquer le président.

“C’est sorti de son contexte”, assure M. Plaza. “Je lui prends les mains et je les écarte, mais je n’arrive pas à contrôler ma force car je suis dyspraxique et maladroit (…) et je ne vois pas qu’elle souffre”, insiste-t-il, niant l’avoir étranglé.

“Il y a une force qui n’aurait pas dû être là, c’est un incident malheureux”, insiste-t-il. « J’ai blessé plusieurs personnes, même sur les plateaux de tournage. J’aurais pu me blesser.

– « Tout s’écroule » –

Amandine a également décrit un séjour au Maroc, où Stéphane Plaza, son compagnon et employeur, l’aurait humiliée auprès d’une personnalité marocaine en lui disant : “Je t’ai amené une femme, je ne plaisante pas, prends-la, c’est ton cadeau”.

Une « blague » déferle sur M. Plaza jeudi. “Avec le recul et les mentalités qui ont changé, peut-être que je ne recommencerais pas.” “Je ne l’ai pas rabaissée, je l’ai emmenée partout !”, a-t-il poursuivi. “Pour moi, la femme est la plus belle chose.”

« Il a fluctué : il a pris soin de moi, mais cela pouvait changer en 48 heures et tout s’écroulait », a témoigné Amandine.

– Pourquoi ne pas arrêter cette relation ? Cela a duré cinq ans, a demandé le président.

– J’étais amoureuse, je travaillais pour lui, nous vivions dans son appartement. Et il y a eu des temps meilleurs. J’ai donc eu du mal à m’en sortir.

– « Un mauvais Vaudeville » –

M. Plaza est également jugé pour « violences psychologiques habituelles de la part d’un conjoint » contre Paola, entre 2021 et 2022.

Elle dénonce des propos dénigrants. Une fois qu’elle l’a enregistré.

– Vouliez-vous le piéger ? lui demande le président.

– Je voulais le faire écouter à ses proches. Ce n’était pas normal, la façon dont il me parlait. Les gens comme M. Plaza ne devraient pas se sentir tout-puissants.

“C’était un jeu entre nous !”, rétorque le prévenu, “un mauvais Vaudeville”.

L’inconfort décrit par Paola est tel qu’elle va se faire opérer pour augmenter ses seins et espérer lui plaire davantage.

“Je n’ai pas compris qu’elle n’allait pas bien”, a déclaré M. Plaza, la présentant comme une tortue, “une princesse” qui mentirait : “Elle dit qu’on se voit quatre fois par semaine, mais je ne pouvais pas”. , ce sont des mathématiques, j’ai six relations en même temps.

Il a également nié l’avoir mordue à deux reprises, comme elle le prétendait.

Au cours de l’enquête, les deux plaignants ont été reconnus en incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours pour ces violences récurrentes.

Trois connaissances, citées par la défense, ont décrit M. Plaza comme « généreux », « calme ».

L’une d’elles est en couple avec lui depuis 2018. « Je sais qu’il est infidèle, ça peut faire l’objet d’une dispute mais ensuite il est très glissant. C’est moi qui dégénère ». Il est « tendre ».

L’affaire a débuté en septembre 2023, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois anciens associés. Le parquet a alors ouvert une enquête.

De son côté, M. Plaza a dénoncé le harcèlement et le cyberharcèlement à son encontre, de la part de femmes qui l’accusent de violences. Cette plainte a été classée sans suite le 7 janvier, mais la défense a déposé une autre plainte pour obtenir son renvoi devant un juge d’instruction.

D’abord agent immobilier, Stéphane Plaza devient une star du petit écran lorsque M6 le propulse en 2006 à la tête des émissions « Recherche appartement ou maison » et « Maison à vente » (2007), suivies de « Chasseurs d’appart ». » (2015). A ce stade, M6 exclut de mettre fin à leur collaboration.

 
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