REVUE GASTRONOMIQUE – Dans le 10e Quartier parisien, une cuisine fidèle à ce qu’elle annonce, hier longtemps, soudain aujourd’hui et plutôt espiègle à tricoter les deux ensemble.
C’est une adresse qui rappelle « c’était mieux avant » dans un de ces bistrots fatigués, fatigués, et qui, pour parler franchement, était franchement moins bonne avant. Avant la nouvelle réparation, les toilettes complètes, avant cet auvent resserré, le vernis transparent des boiseries à l’extérieur et les nouvelles consignes de vie à l’intérieur. On sort les sets de table en papier gaufré, on glisse la carte sous le plastique d’un de ces menus au fur et à mesure qu’on les passait sous de Gaulle, une salière et un moulin à poivre sont posés sur la table, le pain est tranché dans l’inox. panier en acier, la petite barre de beurre Président (meh) accompagne le (bon) saucisson sec tranché en papier « Pléiade ». Le Concorde va bientôt passer au-dessus de nous et, ce soir, chez nous, la télé sera en noir et blanc. Retour vers le futur entre l’ananas rôti (enfin voyons) et l’assiette de Comté, Tomme, Morbier qui aurait pu grandir jusqu’à la sortie du plateau.
Quel poème pour aller à la rencontre des curieux d’un certain Paris convoquant le nouveau monde en savourant le sérieux dans la bectance tonitruante
Le sel du paradoxe
Nous saurons bientôt ce que nous faisons…
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