Après une émouvante adaptation de trois recueils de Xavier Durringer dans « Chroniques d’une rencontre » avec Emilie Perrin, la saison dernière, Bruno Abadie revient au Théâtre de la Violette avec « Dès que c’est beau, ça ronge ». Un seul sur scène, cette fois, inspiré de « Musée haut, musée bas » de Jean-Michel Ribes.
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« Les textes de Ribes sont parmi les premiers que j’ai choisis comme matériau de travail avec des adultes amateurs », explique Bruno Abadie. « Ce sont donc des textes qui m’accompagnent depuis très longtemps. Un premier projet est né en 2019 avec « Louise, Monique, Bob et les autres », adaptation de « Théâtre sans animaux », une pièce pour quatre personnages. Un deuxième se crée aujourd’hui autour du texte « Mammouths », extrait de « Musée haute, musée bas ». L’envie de faire revivre ce gardien de musée et d’aller encore plus loin, de parler de sa vie de famille, de son passé ou de sa vie, m’a amené à créer un nouveau puzzle à partir d’autres textes de l’auteur et d’autres œuvres ».
Musique et vidéo live
Le texte est accompagné d’une musique composée, interprétée et enregistrée par Antoine Dermaut. Diverses peintures de mammouths composent la scénographie, réalisée par Marc Etiève, directeur artistique des Plasticiens Volants et par Martin Labbé-Cirla, jeune graffeur toulousain. La conception lumière a été réalisée par Antoine Dufour. Une vidéo a été spécialement conçue pour le spectacle par Clément Combes et elle évolue en direct tout au long de la représentation.
Cette version d’une heure a été créée pour le théâtre tandis qu’une version plus courte de 35 minutes a été conçue pour être jouée dans les musées et les salles d’exposition.