Les deux séances du traditionnel concert du Nouvel An ont eu lieu ce dimanche 5 janvier. Dans une salle du Zénith de Pau, pleine comme chaque année, les jeunes musiciens d’El Camino puis ceux de l’OPPB ont interprété quelques-uns des grands thèmes de la musique de John Williams. Un événement inscrit chaque année au calendrier de François Bayrou et pour lequel l’édile palois, aujourd’hui Premier ministre, aura fait le déplacement, sous bonne escorte.
Pas peu fier du projet El Camino, ce dernier a rendu hommage au travail réalisé ainsi qu’au parcours du chef charismatique Fayçal Karoui : « Il a dirigé cette année à la Scala de Milan, à Covent Garden et au Japon. C’est un chef d’orchestre international ancré à Pau. C’est emblématique de ce que nous voulons, de notre vision du monde. Des racines et en même temps un regard ouvert sur ce qui se passe sur la planète.
Une intervention à laquelle l’intéressé a répondu en saluant la participation des 220 jeunes réunis sur scène pour ce concert de 2025. « Un grand merci également à la vingtaine de professeurs qui accompagnent ces élèves et qui sont sur scène aujourd’hui ainsi qu’à l’équipe d’encadrement. Des équipes qui nous permettront de fêter nos 10 ans l’année prochaine.
Parodie d’Oscar
Lors du changement de scène entre El Camino et l’Orchestre de Pau Pays de Béarn (OPPB), le directeur de la structure Frédéric Morando est également intervenu : « Cette aventure El Camino est un projet de cœur et solidaire qui réside dans la conviction qu’un enfant qui est heureux d’apprendre est un enfant qui réussit mieux, à l’école, dans sa famille, dans le pays dans lequel il vit. C’est ce rayonnement de joie qui fait d’eux nos plus précieux ambassadeurs humains.
Une fois installés, les musiciens de l’OPPB ont interprété les plus grands thèmes du compositeur américain. De « Jurassic Park » à « Star Wars » en passant par « ET », ou encore « Jaws », le public a pu se plonger avec délectation dans ses musiques magiques très souvent associées aux souvenirs de jeunesse et aux projections de bonheur sur grand écran. Entre chaque pièce, c’est Jean Manifacier qui assurait les transitions en mettant en scène une parodie de la cérémonie des Oscars. Des intermèdes humoristiques durant lesquels le chapeau d’Indiana Jones a croisé la route de la princesse Leia, de Superman, de Dark Vador ou encore de Maître Yoda.