VIDÉO – Chaque semaine, nos critiques cinéma commentent un film sorti en salles. Aujourd’hui, Franck Dubosc imite « Fargo » et les frères Cohen avec « Un ours dans le Jura », et cela plaît à Marie Sauvion et Samuel Douhaire.
Par Samuel Douhaire, Marie Sauvion
Publié le 4 janvier 2025 à 11h00
UNprès de la comédie romantique Tout le monde debout (2018) et les pas de danse de La vie de la rumba (2022), on ne s’attendait pas forcément à voir Franck Dubosc s’essayer à la comédie noire, une tendance thriller glauque et absurde. Et pourtant… Avec Un ours dans le Jura, le comédien change de registre et ça lui réussit plutôt bien. “C’est une plutôt bonne surprise, cette comédie policière, souligne Marie Sauvion, parce qu’il réussit à faire exister de vrais personnages avec un casting époustouflant, et il parvient à aller assez loin dans l’obscurité. »
Bien sûr les paysages enneigés et l’absurdité des situations nous font penser à Fargo, des frères Coen : “S’il n’a pas le talent des frères Coen […], Je ne vais pas chipoter car il y a des moments de vrais rires”, insiste Samuel Douhaire. Le film doit avant tout beaucoup à son casting. Laure Calamy est impeccable. Et les seconds rôles, Joséphine de Meaux et Benoît Poelvoorde (« qui, pour une fois, n’en fait pas trop »), « très bien composé.
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Quant à Franck Dubosc, « Il joue aussi très bien le gars qui a un talent fou pour se mettre dans le pétrin et faire n’importe quoi. On se demande si les fils ne se touchent pas parfois. Il sous-estime et c’est finement mesuré », estime Marie Sauvion.
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