l’essentiel
Le 29 décembre, le Couvent de Belaye a accueilli pour la première fois un spectacle de contes avec le conteur Michel Galaret. Devant un public nombreux, il a captivé l’assistance avec ses récits poétiques et humoristiques, plongeant les spectateurs dans l’histoire locale, agrémentés de musique et de belles mœurs.
On connaissait les grandes traditions de divertissement du Couvent de Belaye : marchés, spectacles de chant, musiciens de tous bords, fléchettes, quiz… Mais depuis l’ouverture, aucune séance de contes n’avait été programmée. Pari gagné : ce dimanche 29 décembre, pour une grande première dans ce domaine, la salle était pleine à craquer pour accueillir le conteur Michel Galaret, originaire de Cajarc. Certes, la réputation de cet artiste n’est plus à faire : des enfants, des écoliers, voire des adolescents ont souvent eu l’occasion de l’écouter dans la région (la semaine dernière notamment à Puy-l’Évêque), mais même si le conteur avait pris le Précaution de préciser que son émission intitulée « Elle est pas belle la vie » convenait aussi bien aux adultes qu’aux familles, on ne s’attendait pas forcément à une telle affluence. Quelques enfants, bien sûr (assis au premier rang), mais la grande majorité des auditeurs avaient largement dépassé l’âge scolaire.
Contes, poésie et humour
Le conteur parvient à capter l’attention du public pendant plus d’une heure et demie. Il évoquait la vie des anciens autour de Saint-Cirq-Lapopie, celle des bergers du Quercy aux prises avec les animaux sauvages, le tout enveloppé d’airs d’accordéon et de quelques sons de cithare. De la poésie donc, mais aussi des propos humoristiques parsèment ses récits dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont originaux. Ils comportaient également quelques touches morales (l’avidité des hommes devant les pierres de lune). Quant à Anne, l’animatrice, à la fin du spectacle, elle a tiré la conclusion suivante : « Les adultes aussi aiment les histoires extraordinaires, et le succès de la soirée laisse penser qu’on reverra de telles représentations. » Autour d’une boisson chaude, la valse du « Haut de Saint-Jean » a conclu ce moment romantique.