Les bébés nés depuis le 1er janvier 2025 seront-ils si différents de ceux nés l’année dernière ? Pas sûr. Et pourtant, ils n’appartiennent pas à la même génération. Désormais, et jusqu’en 2039, place à l’ère Beta. Sans surprise, ces futurs adultes grandiront dans un monde où l’intelligence artificielle va devenir de plus en plus répandue, où la génération Alpha (2010-2024) en avait déjà vu les prémices.
« Les mondes numérique et physique seront indissociables », déclare Mark McCrindle, chercheur en sciences sociales en Australie, sur son blog. Ainsi, ces nouveau-nés seront sûrement les premiers à découvrir « les transports autonomes à grande échelle, les technologies de santé portables et les environnements virtuels immersifs ».
Paradoxalement, ces enfants élevés par les générations Y (1981-1996) et Z (1997-2012) devraient être davantage contrôlés quant à l’utilisation des écrans. Mark McCrindle souligne que « 36 % des parents de la génération Z en feront une priorité contre 30 % des parents de la génération Y », ces derniers ayant déjà l’habitude de documenter la vie de leur progéniture sur les réseaux sociaux.
L’éducation des bébés Beta devrait également se concentrer sur l’innovation pour répondre aux défis clés comme le changement climatique ou l’évolution démographique.
Pourquoi s’appelle-t-on Génération Bêta ?
Mais alors, le monde dans lequel évoluera cette nouvelle génération sera-t-il vraiment différent de celui que nous connaissons aujourd’hui ? Oui, selon le sociologue. « Les transitions générationnelles ne sont pas seulement chronologiques : elles sont définies par les événements, les technologies et les changements culturels de leur époque. La génération bêta représente un chapitre crucial de notre monde en termes d’évolution, explique Mark McCrindle. C’est pourquoi nous avons opté pour l’alphabet grec.
Sans surprise, les prochaines générations devraient donc suivre cette tendance. Les bébés nés entre 2040 et 2054 appartiendront à la génération Gamma, ceux entre 2055 à 2069, à la génération Delta, etc. « Cette période standardisée de 15 ans permettra des analyses plus complètes et des comparaisons mondiales. »
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