Cinq expositions à ne pas manquer ce mois-ci
Galerie d’art urbain et contemporain, Em’Arts propose l’exposition C’est chaud qui rend hommage au cinéma avec quatre-vingts œuvres de vingt-six artistes du street art (à des prix abordables – sérigraphie 90 euros et œuvre originale entre 100 et 1 200 euros). Utilisant différentes techniques et supports, ils donnent leur interprétation personnelle d’une scène culte, d’un genre, d’un personnage ou d’un film (Pulp Fiction,Yoda, Darth Vader, Amélie Poulain,Charlot, Dans la nature…). Sont notamment exposés Ben, Bokito, Dark, Sufyr, Toki, GenIArt, LadyBug (jusqu’au 11 janvier).
Photographe italien qui observe les changements environnementaux, sociaux et culturels majeurs à travers l’Europe, Marina Canève présent à centre d’art Saint-Fons sa première exposition personnelle Au sol parmi les animaux. Inspiré du projet Natura 2000, réseau de corridors écologiques pour la préservation de la biodiversité, promu par l’Union européenne, il questionne les migrations, la conservation des écosystèmes et explore les relations entre humains et animaux (jusqu’au 22 FÉVRIER).
Le Galerie Valérie-Eymeric révèle avec Couche de base l’univers puissant et coloré deAdrien Jutardpeintre qui développe son langage à partir des produits les plus contemporains (résines, peintures, pigments), qu’il utilise à sa guise pour amplifier son geste et retrouver l’élan fondateur d’une œuvre (du 9 janvier au 15 février).
Le Confluences museum nous invite à comprendre le rêve mais aussi le rapport que les sociétés humaines entretiennent avec lui depuis la nuit des temps en réunissant (autour d’œuvres audiovisuelles et de deux cents objets) plusieurs disciplines : histoire, psychologie, ethnologie, art, recherche en neurosciences. Le visiteur est entraîné dans une scénographie représentant une succession de rêves courts qui brouille les frontières entre réalité et décor, entre éveil et visions oniriques. Enveloppé par une douce composition sonore, il découvre, d’un espace à l’autre, un laboratoire de neurosciences, des livres de rêves, un cabinet de psychanalyste, des projections monumentales aux formes fantasmagoriques, des miroirs qui contribuent à la perte des repères propres au rêve.
A ne pas manquer, le magnifique travail de Hans Op de Beeck Artiste belge présent lors du 16e Biennale d’art contemporain qui a investi un hangar de l’usine Fagor avec un camping couvert de cendres, rempli d’objets figés dans le temps et sans vie humaine, créant un univers à la fois apocalyptique et fantasmé (Temps de rêve,jusqu’au 24 août).