Après une fin d’année compliquée, c’est au soleil que Nicolas Sarkozy a choisi d’emmener les deux femmes de sa vie. Avec sa fille Giulia et son épouse Carla Bruni-Sarkozy, tous les trois ont volé pour les Seychelles afin d’échapper au tumulte médiatique et de passer les fêtes de fin d’année dans un cadre idyllique. Ainsi, sur TikTok, l’adolescente de 13 ans a partagé plusieurs vidéos de ce séjour qui sentait le sable chaud. Il faut dire qu’en France, l’ambiance est moins festive pour son père. Et pour cause, le 18 décembre le dernier, celui-ci était condamné à un an de prison pour « corruption et trafic d’influence » dans l’affaire des écoutes téléphoniques.
Pourtant, celui qui fêtera ses 70 ans le 28 janvier je n’irai pas en prison. En effet, la cour d’appel a décidé d’adapter sa peine sous le régime de « détention à domicile sous surveillance électronique » (DDSE). Autrement dit, Nicolas Sarkozy est contraint de porter un bracelet électronique pendant un an. Ce trajet à près de 8 000 kilomètres de Paris pose question. L’ancien chef de l’Etat est-il reparti avec un maillot de bain dans ses valises et un bracelet électronique à la cheville ?
Ce n’est pas le cas. Pour quoi ? Car avant de mettre en place un tel système, il faut détailler précisément les conditions de cette future détention. Cela doit être fait dans le mois qui suit la condamnation ; autrement dit d’ici le 18 janvier 2025. Cela signifie qu’à cette date, il est tout à fait autorisé à voyager à sa guise.
Nicolas Sarkozy : son année 2025 en prison
Disons que ce n’est sans doute pas ainsi que le compagnon de Carla Bruni envisageait de passer 2025. A son retour en France, les choses vont alors s’accélérer comme nos collègues de Beau matin. Ainsi, Nicolas Sarkozy sera présenté au juge chargé de la détermination de la peine (JAP) à Paris. Avec lui, il déterminera son lieu d’affectation ainsi que ses horaires de sortie en semaine et le week-end. Un condamné peut être autorisé à quitter son domicile pour travailler dans une entreprise de 9 heures à 18 heures par exemple.
Enfin, le JAP rendra une ordonnance qui en fixera clairement les modalités. Il sera impossible pour Nicolas Sarkozy de faire appel de cette décision. Parallèlement, le bracelet électronique sera posé sur l’une de ses chevilles.