que vaut le nouveau roman de Haruki Murakami ?

que vaut le nouveau roman de Haruki Murakami ?
que vaut le nouveau roman de Haruki Murakami ?

La rentrée littéraire de janvier 2025 s’ouvre sous le signe d’un événement : le retour d’Haruki Murakami avec La ville aux murs incertains. Ce nouveau roman, publié au Japon au printemps 2023, arrive enfin en , suscitant l’enthousiasme des lecteurs et des critiques.

Sept ans plus tard Le meurtre du commandantMurakami, figure incontournable de la littérature mondiale, dévoile une œuvre où se conjuguent rêverie, quête d’identité et poésie. A 74 ans, il poursuit son exploration des limites entre réalité et imaginaire, dans la lignée de ses chefs-d’œuvre comme Kafka sur le rivage ou 1Q84.

Une légende littéraire

Né à Kyoto en 1949, Haruki Murakami est l’un des auteurs les plus traduits et lus au monde, avec des romans disponibles dans près de 50 langues. Auréolé de prix prestigieux, comme le Prix Kafka et le Prix Princesse des Asturies, il s’impose par son style unique mêlant fantaisie et quotidien.

Ses œuvres emblématiques, comme La ballade de l’impossible, Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil ou 1Q84explorez des thèmes universels tels que l’amour, la solitude et le passage du temps, tout en plongeant dans des mondes oniriques qui ont fasciné des générations de lecteurs.

Une histoire onirique et universelle

Dans ce nouveau roman, Murakami construit un univers à la fois fascinant et déroutant. L’intrigue suit un jeune homme de 17 ans qui, par amour pour une jeune fille énigmatique, abandonne son ombre pour entrer dans une ville unique où il devient un « lecteur de rêves ». Dans ce lieu hors du temps, les horloges sont figées, les licornes traversent des paysages éthérés et la réalité semble suspendue.

Évoquant une quête de “vrai moi”, thème récurrent avec Murakami, La ville aux murs incertains oscille entre fable identitaire et réflexion sur les limites du rêve et de la réalité. Comme souligné Le mondel’auteur est « un maître du flou »mélange « l’univers tangible du vivant » et “la seconde vie du rêve”brouillant ainsi les frontières entre concret et imaginaire.

Une critique enthousiaste

Saluée unanimement par la presse française, l’œuvre semble déjà s’imposer comme l’un des chefs-d’œuvre de Murakami. Pour Le nouvel Obsquel roman « ne désorientera pas ses fidèles lecteurs, même s’ils peuvent s’attendre à des surprises »évoquant un « redémarrage de l’univers de l’écrivain ». De son côté, La vie Loué “l’enchanteur” Murakami, capable de « pour nous faire passer du quotidien le plus banal vers un univers étrange et parallèle ».

Le monde décrit le travail comme « plongez dans les labyrinthes de l’inconscient »Ou « les ombres, justement, jouent un rôle cardinal ». Cette dimension onirique, à la fois mélancolique et lumineuse, est illustrée par les réflexions du narrateur : “Les extrémités des deux mondes semblaient glisser légèrement l’une sur l’autre, comme lorsque la mer monte dans un estuaire à marée haute.”

Une œuvre en continuité

Tout en revisitant des thèmes familiers – l’amour, le temps, l’identité – Murakami propose ici une œuvre d’une nouvelle maturité littéraire. La pandémie, qui a influencé son écriture, traverse ce roman comme une quête d’équilibre entre ombre et lumière. Pour Nouvelles, La ville aux murs incertains Est “frais colossal” où le « Fantastic étend les dimensions à la manière d’un labyrinthe ».

 
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