« Le FRAPP exprime sa consternation face à la récente visite du Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique à Grande Côte Opérations (GCO), sans prendre en compte les inquiétudes des populations des Niayes, qui ont pourtant manifesté massivement ce samedi 28 décembre.
Il est inconcevable qu’un ministre s’y rende pour recueillir uniquement la version de l’entreprise en question, tout en ignorant celle des populations directement touchées par la destruction de leur écosystème. Cette approche biaisée, guidée par l’entreprise elle-même, soulève de sérieuses questions sur la transparence et l’impartialité de nos autorités face aux enjeux environnementaux et sociaux.
La Constitution sénégalaise consacre le droit de tout citoyen à un environnement sain et à la protection des ressources naturelles pour les générations présentes et futures. Ce droit fondamental, inscrit dans notre loi fondamentale, est bafoué lorsque les autorités privilégient les intérêts des entreprises au détriment des populations et de l’écosystème.
Le FRAPP appelle le ministre à organiser une rencontre officielle avec les populations des Niayes pour écouter leurs doléances, mettre en place une gestion véritablement souveraine des ressources naturelles dans le respect des droits environnementaux des citoyens et traduire en actes les engagements du Premier ministre Ousmane. Sonko pour un gouvernement proche du peuple. Par ailleurs, nous exhortons l’Assemblée Nationale à jouer pleinement son rôle de représentative du peuple en interpellant le gouvernement sur cette situation et en exigeant la fin du massacre de l’écosystème de Loumpoul.
Un gouvernement d’action doit servir le peuple et non les intérêts privés. FRAPP réaffirme sa solidarité avec les habitants des Niayes et son engagement dans la lutte contre les injustices environnementales et sociales. »
Sénégal