Faits divers. Ce collectif assez insolite déniche des « cold cases » en Occitanie

Faits divers. Ce collectif assez insolite déniche des « cold cases » en Occitanie
Faits divers. Ce collectif assez insolite déniche des « cold cases » en Occitanie

Par

Fabien Hisbacq

Publié le

29 décembre 2024 à 15h02

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Le sang séché depuis longtemps, les accusés, comme les victimes, sont six pieds sous terre ou réduits en cendres. Et les témoins ont tous disparu. Plus ces divers faits marqué leur temps dans Occitanie. Et certains veulent les déterrer pour leur apporter un éclairage différent.

Ce ne sont pas des policiers, ni des gendarmes, ni des avocats, ni des juges… Mais des bibliothécaires et des archivistes. Et récemment, ils déterrent des “cold cases” en Occitanie. Ils travaillent au sein d’un collectif appelé épOcc.

Style bande dessinée ou Cluedo

C’est l’acronyme de « Enquêtes patrimoine Occitanie ». Car il s’agit là d’un patrimoine, que ces professionnels souhaitent rendre attractif grâce à leurs récits intrigants nourris uniquement de faits réels et appuyés par des documents rares et parfois exceptionnels.

Sous la coordination de l’agence régionale Occitanie Livre & Lecture, ce collectif d’archivistes et de bibliothécaires a lancé un site Internet dédié et un compte Instagram.

Ils ont déjà publié deux enquêtesmais d’autres suivront. Le premier cas est celui, connu sous le nom de « les fosses fatales ». Les faits remontent à 1779. Il s’agissait à Narbonne, dans l’Aude. Et c’était assez horrible.

« Lors du creusement d’une fosse d’aisance dans une cour de Narbonne, sept personnes sont mortes, asphyxiées par les vapeurs méphitiques; une huitième victime est décédée le lendemain à la suite de multiples « soins » prodigués par plusieurs médecins narbonnais. S’en est suivi une dispute médicale entre scientifiques parisiens et médecins narbonnais qui a permis plus tard de réfléchir aux scientifiques sur le méphitisme et la prévention de l’asphyxie », résume epOcc.

C’est Yannick Robert, ce Bob un illustrateur montpelliérain, qui a pour mission de rendre attractive cette curieuse histoire.

Qui a tué le Dr Cassan ?

Le deuxième cas traité est l’affaire Cassan, du nom du médecin assassiné à Albi, dans le Tarn en 1889. « Si l’assassinat du docteur Cassan est resté dans la mémoire collective, il tient en grande partie au statut de la victime. Germain Cassan fut maire d’Albi en 1869 puis en 1874.Le 9 mai 1889, jour de son assassinat, l’octogénaire Docteur Cassan était médecin-chef à la Fondation du Bon Sauveur, expert en psychiatrie. Qui pourrait blâmer ce notable, largement apprécié pour son rôle social et son engagement pour la ville ? », demande le site. Avant de répondre à beaucoup de questions…

Cette fois, l’affaire est revisitée façon Cluedo, avec un quiz à la fin pour voir si vous avez bien suivi !

Pour lire les enquêtes d’EpOcc, cliquez ici.

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