La magie de la porcelaine Bernardaud de Limoges à Chenonceau

Le 28 novembre 2024, je monte à bord d’une voiture avec Maryline Rogerie, rédactrice en chef du journal, pour une journée pas comme les autres. Direction le château de Chenonceau, en Indre-et-Loire, pour découvrir la nouvelle exposition de Noël conçue la Fondation Bernardaud.

J’ai hâte car pour moi, c’est une première. Ce que j’aime dans le travail de photographe reporter, c’est la diversité et la richesse des sujets : aucune journée ne ressemble à une autre.

On commence la visite guidée de Chenonceau par la pièce maîtresse de l’exposition, Un Noël en porcelaine.

Immédiatement, on se plonge dans un univers magique et floral et on se sent transporté.

Nous rencontrons François Boucher, scénographe floral et Meilleur Ouvrier de (MOF). Il finit de dresser une table de banquet dans la grande galerie. Même si cette salle est particulièrement impressionnante de par sa mise en scène, ce n’est pas celle qui m’a le plus intéressé en tant que photographe.

Le défi général de ce reportage était de réussir à rendre compte des différents éclairages à travers la photographie.

Un espace presque religieux

La dernière salle de la visite, la chambre de Louise de Lorraine, pièce sombre faisant écho au deuil de son époux Henri III, traduit l’apothéose de la scénographie de cette exposition.

On entre dans une salle entièrement noire décorée de photophores Bernardaud. Ma première impression est qu’elles flottent dans l’espace comme des bougies. On entre dans un espace quasi religieux où l’on se sent témoin d’un moment privilégié, comme suspendu.

En photographiant cet espace, je cherche à traduire visuellement mes sentiments. Pour cela, des questions techniques se posent. Est-ce que je me concentre uniquement sur les photophores ? Est-ce que je cherche à montrer le périphérique d’installation ?? Quel angle de vue choisir ? Je décide de présenter correctement les photophores afin d’avoir le plus de détails possible sur la finesse et les décors de la porcelaine.

Je souhaite qu’on ne voie que les photophores afin de pouvoir transmettre l’impression de présence/absence qui se dégage dans la chambre noire.

“J’utilise la règle du triangle d’exposition”

Pour ce faire, j’utilise la règle du triangle d’exposition. C’est le lien entre trois éléments qui, ensemble, permettent de capter la lumière avec votre appareil photo : la sensibilité ISO qui détermine la sensibilité à la lumière, la vitesse d’obturation qui détermine le temps que mettra l’appareil photo pour capter la lumière et l’ouverture du diaphragme. diaphragme qui vous permet de contrôler la quantité de lumière entrant dans l’appareil photo.

Je choisis donc ces réglages : ISO 2000, f/10 (ouverture du diaphragme), 1/250s (vitesse d’obturation), 1/250s (vitesse d’obturation) avec une focale de 35 mm (grand angle). Et le résultat en vaut la peine.

 
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