CHRONIQUE – Une photo signée de Mathilde Panot trônait sur la table basse. Au mur, un portrait déconstruit d’un homme.
Cet article est issu du « Figaro Magazine »
C’était un jour de décembre, froid et gris. Les rues scintillaient de lumières, des guirlandes pendaient au-dessus des rues commerçantes. « Joyeuses fêtes » pouvait-on y lire. Mais ce n’était pas joyeux. Nulle part dans l’espace public il n’était fait mention du miracle de Noël. La police de la pensée avait enfermé Jésus dans ses églises. Le maire d’une petite ville de Provence a été convoqué au tribunal pour avoir exposé une crèche dans la cour de la mairie. La Ligue des Droits de l’Homme avait intenté une action en justice comme si cela mettait en danger l’intégrité des visiteurs.
Winston Smith, son écharpe du PSG autour du cou, tentait en marchant d’éviter les cyclistes qui, à l’instar de la LDH l’enfant divin, semblaient le poursuivre. Il avait envie de rentrer chez lui, même s’il savait qu’il n’était plus en sécurité nulle part. Quelques instants plus tôt, en passant devant Sciences Po, un étudiant portant un keffieh s’était adressé à lui. Il…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 75% à découvrir.
Voulez-vous en savoir plus ?
Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.
Déjà abonné ? Se connecter