Les chocolatiers Cadbury et Unilever ont été retirés de la liste des entreprises pouvant bénéficier d’un mandat du roi Charles III leur permettant d’apposer un sceau royal sur leurs produits.
De nombreuses entreprises ne figuraient pas sur cette nouvelle liste royale, qui compte désormais 386 noms. Cette mise à jour est la première depuis le décès de la reine Elizabeth II en 2022.
Les titulaires d’un titre royal reçoivent « le droit d’apposer les armoiries royales appropriées sur leurs produits, emballages, papeterie, publicités, locaux et véhicules », selon l’association qui les regroupe.
Une sorte de label de qualité qui peut inciter les consommateurs à opter pour ces marques plutôt que pour d’autres.
Le palais de Buckingham ne révèle pas les raisons pour lesquelles les mandats royaux ont été supprimés.
Mais plus tôt cette année, une coalition d’organisations appelée B4Ukraine a appelé le roi à supprimer les entreprises « encore actives en Russie » après l’invasion de l’Ukraine.
Parmi les marques désignées figuraient Mondelez International, propriétaire de Cadbury, ainsi qu’Unilever, mais aussi Bacardi et Nestlé – qui conservent leur place dans la liste.
“Nous sommes déçus de faire partie des centaines d’entreprises et de marques britanniques à ne pas avoir reçu de nouveau mandat, mais nous sommes fiers d’en avoir eu un auparavant, et nous respectons pleinement la décision”, a réagi Cadbury dans un communiqué.
Elle pourra être fière de cette distinction pendant 170 ans, ayant reçu son premier mandat en 1854 sous le règne de la reine Victoria.
L’octroi de mandats est “une affaire de famille royale”, a commenté un porte-parole d’Unilever, qui s’est dit fier de sa longue association.
Le groupe anglo-néerlandais possède des dizaines de marques à travers le monde, comme les savons Dove, les glaces Ben & Jerry’s ou encore les soupes Knorr.