Avant d’être, pendant dix ans, membre du jury de l’émission Top Chef, avant d’être le chef étoilé de plusieurs restaurants, ou encore l’auteur de plusieurs ouvrages dont une Encyclopédie Culinaire des Territoires de France, Jean-François Piège était un enfant originaire de la Drôme, qui allait au marché avec sa grand-mère place des Clercs à Valence. De cet « environnement gourmand et rempli de nature », il se souvient, pour le Dauphiné Libéré, des ravioles de son enfance…
« Il y a autant de recettes de raviolis que de familles dans le Royans »
« Je garde un bon souvenir de ma grand-mère qui préparait la pâte pour les raviolis, ça prenait du -. Puis elle les a pochés dans du bouillon de poulet. En général, nous mangions une marmite de poulet et des raviolis à part, c’était la tradition. Elle a passé sa journée en cuisine et nous a dit : « C’est la dernière fois ! » Mais la dernière fois a duré longtemps car c’était pour nous faire plaisir. Cuisiner est un acte d’amour assez important. D’ailleurs, dans mon Encyclopédie Culinaire, il y a des raviolis du Royans. Il existe autant de recettes que de familles dans le Royans. Mon père était originaire de Saint-Jean-en-Royans, donc ça me parle. D’autant que ma grand-mère était originaire de Crest, dans le sud de la Drôme, et qu’elle préparait les raviolis différemment. C’est drôle, au sein d’une même famille, il y a plusieurs chapelles… »
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