Une bibliothèque inspirée des intérieurs de Karl Lagerfeld, l’utilisation de l’inox dans la chambre ou le salon, une fresque bucolique représentant un jardin imaginaire… Les architectes et décorateurs ne cessent de nous inspirer.
La bibliothèque inspirée de Karl Lagerfeld
Entre Harrod’s et Buckingham Palace, l’un des quartiers les plus huppés de Londres, une maison de ville à l’architecture géorgienne attire l’attention d’un entrepreneur et collectionneur d’art local. A l’origine, la maison était construite sur quatre niveaux. Child Studio décide de démolir le dernier pour obtenir trois étages. Ainsi, le troisième devient un double étage avec une mezzanine au toit cathédrale, éclairé par la lumière naturelle des combles. Cette imposante pièce de 5 mètres de haut, couverte de livres, n’est pas sans rappeler la bibliothèque de l’appartement de Karl Lagerfeld, dont les architectes disent s’être inspirés — “un espace entièrement enveloppé d’étagères du sol au plafond rempli de milliers d’albums d’art et de design”. Ce salon unique allie meubles sur mesure et meubles anciens, offrant une atmosphère chaleureuse et raffinée. Et pour cultiver le charme de l’ancien, des finitions en plâtre sont ajoutées aux sous-pentes, ainsi qu’un escalier en colimaçon menant au toit-terrasse.
L’architecte : Atelier enfant.
La chambre en inox brossé
A deux pas de l’avenue Montaigne, face à l’hôtel Saint-Régis, c’est le pied-à-terre d’un homme d’affaires qui vit à Milan et vient trois jours par semaine à Paris. Il est repensé par Raphaëlle Robert et Guillaume Fantin, les architectes d’intérieur du Cann dont on se souvient du joli projet gardois. L’inox est omniprésent, comme dans l’espace nuit ouvert sur la pièce principale. Un choix assumé qui nécessite un traitement reprenant les codes de l’appartement : tons beiges, pierre bleue du Hainaut, chevets en miroir et dressing en inox brossé.
Les architectes : Le Canon.
Un spa intérieur ultra poétique
Dans un ancien atelier d’argenterie du XIXème siècle, la maison-musée d’Ettore Molinario et Rossella Colombari joue sur les volumes. Et se vit comme un lieu d’exposition entre photos et sculptures. Il faut traverser un couloir où vibrent des photos sur papier albuminé prises au Maroc, en Egypte, en Birmanie, à Ceylan, au Sri Lanka… avant d’accéder au spa. Là, des murs en bois traité, des gravures japonaises, une piscine aux reflets irisés et une lampe en forme de disque solaire, comme un autre cercle qui brille dans la nuit. Parce que cette pièce est différente de toutes les autres : « Dans le spa, telle une lune, la lumière se reflète dans l’eau de la piscine, ajoutant une touche poétique à cet espace serein. »