Pour son long métrage, Guillaume Nicloux a utilisé de véritables animaux sauvages. Un choix critiqué par l’association antispéciste PAZ.
« En 2024, il serait - d’évoluer et de ne pas répéter les erreurs de nos prédécesseurs ! », clame l’association Projet Animaux Zoopolis (PAZ). Plusieurs militants antispécistes se sont mobilisés le week-end des 14 et 15 décembre lors d’avant-premières à Strasbourg, Paris, Toulouse, Montpellier, Thillois, Lyon et Grenoble pour sensibiliser l’opinion publique contre l’exploitation animale en Sarah Bernhardt, la Divine, qui sort en salles mercredi.
Dans ce biopic consacré à l’une des plus grandes actrices françaises, interprétée par Sandrine Kiberlain, on voit la star vivre avec des animaux sauvages chez elle. Avec cette anecdote de vie, le réalisateur Guillaume Nicloux a voulu se rapprocher le plus possible de la réalité et de l’originalité de Sarah Bernhardt. Pour tourner ces scènes, au moins deux animaux sauvages « ont été utilisés », un lynx et un serpent, selon les informations obtenues par PAZ, confirmées par la société de production Les Films du Kiosque. Un choix de scénario critiqué par les militants. « Les animaux ne sont pas des acteurs ! » Il existe des alternatives déjà utilisées, comme les banques d’images, les effets visuels ou l’animatronique », indique Pierre, membre de l’association avec Le syndicat .
Pression sur les cinéastes
« Nous ne sommes pas là pour interdire aux gens de voir le film, simplement pour sensibiliser le grand public à ces animaux qui sont enfermés toute leur vie pour participer au tournage »ajoute-t-il. Les militants sont venus accompagnés de pancartes portant les inscriptions « des animaux emprisonnés à vie pour le tournage » ou même « animatronique, effets visuels… Le cinéma n’a pas besoin d’exploiter les animaux ».
Fondée en 2017 par Amandine Sanvisens et Philippe Reigné, PAZ a pour objectif de « aider la cause des animaux « . Pour ce faire, ils sensibilisent les élus et le grand public au bien-être animal, expliquent-ils sur leur site Internet. En 2023, ils ont mené 7 enquêtes, 35 mobilisations de rue, réalisé 768 interventions dans les médias et participé à 49 prises de position au niveau politique.
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