l’essentiel
Avec une nouvelle danseuse étoile, le Ballet du Capitole propose « Magie Balanchine », à partir de vendredi, pendant toute la période des fêtes.
Le Ballet de l’Opéra national du Capitole réunit le grand maître de la danse néoclassique, George Balanchine, et trois de ses succès mondiaux : « Thème et Variations », « Pas de deux de Tchaïkovski » et « Who cares ? ». Cette dernière pièce permettra à Jacopo Bellussi de fouler pour la première fois la scène du Théâtre du Capitole où à son arrivée il sera nommé danseur étoile. Jusqu’ici soliste puis danseur principal du Ballet de Hambourg, il commence à danser à Gênes, sa ville natale, puis poursuit ses études à l’Accademia del Teatro alla Scala de Milan puis à l’école du Royal Ballet de Londres où il obtient son diplôme en 2011. Le jeune homme de 31 ans, au corps svelte et à la tête bien formée, parle couramment cinq langues. Il collectionne les titres et les récompenses depuis près de dix ans. En 2016, il a remporté le Danza e Danza Award du meilleur danseur italien à l’étranger et en 2019 le Konstanze Vernon Award du meilleur danseur émergent en Allemagne. En 2022, il reçoit le Prix Positano Leonide Massine pour l’Art de la Danse en tant que meilleur artiste de la scène internationale.
Huit représentations
Entouré de ses nouveaux partenaires de ballet, il donnera huit représentations de « Magie Balanchine » en hommage à l’un des plus grands chorégraphes du XXe siècle. L’influence de son école et des pièces qu’il a chorégraphiées (425 ballets entre 1920 et 1982) est encore telle aujourd’hui que l’on peut dire que George Balanchine est l’un des chorégraphes les plus éminents du XXIe siècle. Le programme toulousain débutera avec « Thème et Variations », mis en musique par Tchaïkovski, créé par l’American Ballet Theatre en 1947 et entré au répertoire du Ballet du Capitole en 2004. Il s’agit d’un hommage à son père spirituel, Marius Petipa. . Le programme se poursuivra avec « Tchaïkovski pas de deux » avant « Who cares ? », un hommage à la comédie musicale sur une musique de Gershwin.
Lire aussi :
Beate Vollack : « Une nouvelle ère commence pour le Ballet du Capitole »
