A l’approche des fêtes, les associations tentent de renouer du lien social et d’apporter une aide aux familles les plus défavorisées. Focus sur les initiatives menées samedi 14 décembre à Dumbéa-sur-mer et Vallée-des-Colons.
Offrir un Noël festif dans un contexte économique difficile, telle est la mission de l’association N Gere K et du Secours populaire. C’était toute la journée du samedi 14 décembre au centre communautaire de Dumbéa-sur-mer. Une centaine de familles vivant dans la région et à Koutio ont profité des célébrations. Au programme : repas partagé, ateliers créatifs, jeux et même balades à poney.
« Le thème est le Père Noël vert »explique Fiona Aucher, trésorière de l’association N Gere K. « L’habituel Père Noël rouge ne peut pas forcément aller dans tous les foyers, et notamment dans ceux des plus défavorisés. L’idée était donc d’offrir à tous les enfants de Dumbéa-sur-mer un Noël avec pour eux différentes activités qui leur donnent le sourire. “ Compris « un mur d’expression, pour que les gens puissent raconter leurs histoires, lancer des appels à la paix ou des vœux de solidarité ».
Le rapport de Joanna Robin
le Secours populaire français, des distributions alimentaires sont régulières à partir de septembre à Dumbéa. L’association Samaritan’s Purse va bientôt s’associer à N Gere K pour organiser une nouvelle collecte de cadeaux pour les enfants du pays.
C’est samedi, mais à Nouméa, au collège Champagnat de la Vallée-des-Colons, que l’association Un Panino per gli Altri a organisé son déjeuner de Noël pour les pauvres. L’occasion, pour les personnes en situation de précarité, de partager un moment convivial devant des assiettes bien garnies. “Pour toutes les personnes isolées, qui n’ont ni famille ni proches”, décrit la vice-présidente de l’association, Luna Lopes.
“Mais aussi les enfants qui vivent dans des familles en difficulté économique et qui n’en ont pas la possibilité [passer] des vacances comme les autres. C’est pourquoi il y a une maquilleuse, un château gonflable, des groupes et des chanteurs pour essayer de leur apporter cette fête. Et ça glisse : «C’est compliqué en ce moment, les gens ont plus tendance à diviser qu’à s’unir. C’était important de continuer à faire ça cette année.»
Laura Schintu a rencontré Luna Lopes et Fabrice, qui ont vécu ce moment :
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