La chanteuse Kathleen est revenue à la télévision dans l’émission À la fureurelle qui a fait sa marque au début des années 90 Je vais bien cela la met plus que jamais aux yeux du public. Mais lorsque vous atteignez ce genre de sommet, les projecteurs se tournent vers vous. Pour la jeune femme, cette lumière sombre est le spectacle Pimentanimé par Normand Brathwaite.
«C’est atroce ce que j’ai subi. Je voulais juste rendre les gens heureux. C’est mon crime», a-t-elle déploré au micro de Sophie Durocher, diffusé sur QUB au 99,5 FM.
Les blagues dégradantes sur son apparence se succèdent d’émission en émission, au point qu’il n’ose même plus sortir de la maison. De son propre aveu, ce qui aurait dû être des années passées à embrasser la scène musicale s’est transformé en enfer.
Kathleen revient avec émotion sur la période difficile de sa carrière où elle est passée de star à risée du Québec, au micro de Sophie Durocher à QUB, diffusé au 99,5 FM.
Pour aggraver le problème, les producteurs de l’époque pensaient que seule son image comptait, quelle que soit la qualité de ses chansons. Pas de sortie de cette spirale vicieuse. Et puis vient le point de rupture, cette phase où être la risée du Québec devient une situation insupportable.
« Parfois, j’avais peur que les gens me reconnaissent. La souffrance devient plus forte que toute autre chose », a-t-il expliqué.
Bien que beaucoup d’eau ait coulé sous les ponts, nous pensons que la blessure subie par Kathleen n’est pas complètement guérie. L’émotion le saisit toujours autant, livrant son témoignage entre larmes et positivisme. Car si l’artiste a été blessée, la femme continue de se battre.
Jamais loin d’un studio depuis 10 ans, l’ancienne chanteuse star recommence à briller. Son rêve de scène reprend peu à peu vie, tout comme sa passion pour la musique. Après tout, on n’oublie jamais que même lorsqu’il pleut, le soleil l’atteint.