Voici combien de collègues s’envoient en l’air lors du dîner du club

Décembre, ses marchés de Noël, ses apéritifs, ses vins chauds… et ses dîners club où Chantal et Jérôme font des folies dans les vestiaires. La plateforme de rencontres extraconjugales Ashley Madison a interrogé ses membres sur leurs habitudes en matière de fêtes d’entreprise, et il semble que le Père Noël n’ait pas l’intention de livrer beaucoup de ceintures de chasteté.

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C’est presque l’heure du dîner pour vous aussi ? N’oubliez pas de garder un oeil sur Chantal de la comptabilité et Jérôme du back office. Et n’importe qui d’autre, d’ailleurs. Car il semblerait que la moitié de vos collègues vont se retrouver sous une branche de gui (ou dans l’ascenseur, qui sait).

En tout cas, nombreux sont ceux qui avouent avoir déjà joué avec la guirlande ou les boules d’un collègue. Et la majorité n’éprouve aucun regret, selon une récente enquête réalisée par le site spécialisé dans les rencontres extraconjugales Ashley Madison.

Quand le vin chaud fait le vin d’honneur

Le dîner du club, cette période de l’année où tout le monde fait semblant d’être là pour « renforcer la cohésion d’équipe », pour faire du team building, et admirer le vilain pull de Noël de Chantal ou la cravate flashy de Jérôme… est en réalité un terrain fertile pour des excès bien moins admissibles.

Selon l’enquête réalisée en novembre dernier auprès de 5 105 membres d’Ashley Madison, il s’agit de 40% des sondés qui avouent avoir eu une liaison lors de cette petite fête tellement corporatif. L’objet du désir ? Un collègue dans 78 % des cas, mais parfois aussi, lorsqu’il s’agit des +1, les conjoints des salariés (39 %). Voire même un supérieur hiérarchique pour 24% des sondés.

La partie la plus épicée de tout ça ? 93% des personnes intéressées déclarent ne rien regretter. La culpabilité ne s’invite pas à la fête, on la laisse au vestiaire, et vive la magie de Noël.

Des coupes de champagne à aventures d’un soir

Les fêtes de fin d’année au bureau, un mélange d’ambiance festive, de tenues plus élaborées que d’habitude, et, disons-le, un peu trop d’alcool, offrent un cocktail explosif à celles qui flirtent avec les limites. Selon l’étude, les liaisons prennent diverses formes : baisers furtifs (63 %), caresses intimes (54 %), relations sexuelles orales (58 %) ou relations sexuelles complètes (68 %).

Pour les plus audacieux, certaines de ces escapades ont même lieu en milieu de soirée (13,6%), tandis que d’autres préfèrent le confort plus discret d’une chambre d’hôtel (25%).

Mais pourquoi tant de tentations ? Près de 59% des sondés expliquent leur différence par une simple attirance pour un collègue. D’autres se laissent emporter par l’euphorie festive (52%), l’insatisfaction dans leur relation principale (26%) ou, plus simplement, par les effets désinhibiteurs de l’alcool (22%).

Un cadeau à (ne pas) offrir sous l’arbre

Si l’idée peut choquer les âmes sensibles, les aventures lors des soirées d’entreprise ne semblent pas être un secret bien gardé : 55% des sondés connaissent quelqu’un qui a déjà franchi le pas. Et pour ceux qui n’ont pas encore succombé à la tentation, les envies sont bel et bien là. Pas moins de 61% avouent rêver d’une aventure de Noël, même s’ils jugent que les complications potentielles, notamment le risque de se faire pincer, rendent ces relations un peu trop risquées pour en profiter pleinement.

Par ailleurs, ces risques sont inégalement perçus selon le sexe : près de 30 % des personnes interrogées estiment que les femmes subiraient des conséquences plus graves que les hommes si une infidélité était révélée.

Au-delà des statistiques et de ce qu’elles révèlent sur vos collègues de bureau, une chose est sûre : à l’approche des dîners de club, ce type d’enquête risque de rendre les pauses café un peu plus inconfortables… ou croustillantes, c’est selon. Champagne?

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