Des corbeaux qui te font peur

Des corbeaux qui te font peur
Des corbeaux qui te font peur

Comme un long film en segments d’une heure, que l’on peut dévorer en un week-end ou quelques jours.

À inclure dans votre calendrier du mois prochain : Corbeauxnouvelle mini-série du réalisateur de Faits divers et Avant l’accidentStéphane Lapointe, qui est tellement prenant que vous aurez du mal à ne pas enchaîner avec le prochain épisode.

Et on ne vous fera pas attendre puisque les six épisodes seront disponibles jeudi sur illico+.

La plateforme Vidéotron, qui a enchanté ses abonnés avec Lac Noir et Entreprise distincte ces dernières années, vient avec une autre série qui mélange intrigues policières et surnaturelles.

Une course contre la montre, ponctuée d’événements étranges, où un meurtrier en série maintient un duo d’enquêteurs sous adrénaline.

Même si nous avons tourné principalement dans la région de Montréal, l’histoire de Corbeaux est campé au Québec. La sergent-enquêteur Gabrielle Blanchette (Mylène Mackay) arrive de Baie-Comeau pour se joindre au Bureau des crimes majeurs, où elle fait équipe avec Clémence Bernier (Pascale Bussières), en fin de carrière mais bien décidée à reporter sa retraite le plus longtemps possible.

Bande-annonce officielle de « Raven » (illico+)

Les deux femmes ne s’apprécient pas d’emblée – la tension monte vite entre elles – mais chacune a ses atouts. Bien que Gabrielle lui soit imposée contre son gré, Clémence voit en sa nouvelle collègue une enquêtrice qui a de l’instinct.

Le duo doit d’abord enquêter sur le meurtre déguisé en suicide d’un adolescent de Lévis. En posant des questions, ils découvrent que Jules Latraverse avait commis des actes graves avant d’être retrouvé mort.

Gabrielle et Clémence n’ont même pas le - de faire la lumière sur cet homicide avant qu’un deuxième meurtre survienne, suivi d’un autre, tous signés de son auteur. Un détail bien étrange relie les victimes : elles sont toutes retrouvées avec un os de corbeau coincé dans la gorge.

C’est ici qu’interviennent les fameux oiseaux noirs ; Les corbeaux auraient-ils pu commettre les meurtres eux-mêmes ? À moins que le tueur ne les utilise pour commettre ses crimes ? C’est à vous de le découvrir.

De belles retrouvailles avec Marie Tifo, qui incarne la mère malade de Gabrielle, témoin d’horribles apparitions. (Marlène Gélineau Payette)

Pour vivre pleinement l’expérience, je vous propose de regarder la série lumières éteintes ou dans le noir, histoire d’avoir le plus peur possible.

«Pour ceux qui veulent la chair de poule avant la dinde de Noël», nous souhaite le réalisateur Stéphane Lapointe, encore une fois très efficace et qui prend visiblement un malin plaisir à nous faire peur.

Même si Lapointe est un fan d’Hitchcock, Corbeaux n’est pas une nouvelle incarnation du film Les oiseaux du maître du suspense. Cependant.

« Stéphane travaille la tension un peu de la même manière. Il met les choses dans la tête du spectateur et sème la peur comme Hitchcock, au lieu d’être frontal et d’entrer dans le vif du sujet. sang», explique Pierre-Louis Sanschagrin, qui fut l’auteur principal de Contre-offreen plus de collaborer à la nouvelle comédie de TVA, Viens au salonce que nous verrons en janvier.

Pour créer son récit, auquel a collaboré l’auteure Marie-Ève ​​Bourassa, Pierre-Louis Sanschagrin affirme s’être inspiré d’un événement « qui a marqué les Québécois », sans pouvoir dire lequel il s’agit, de peur de le dire aussi. beaucoup de choses sur l’intrigue.

Stéphane Lapointe tournait pour la quatrième fois avec Mylène Mackay, qui est devenue sa muse, mais c’était une première avec Pascale Bussières, que l’on retrouve avec bonheur dans un premier rôle.

Les deux femmes forment également un duo puissant à l’écran, épaulé par leur patron Karim Benali (Mani Soleymanlou) et leur collègue Mike Toussain (Iannicko N’Doua).

On comprend aussi que Gabrielle souffre de fragilité et de blessures dont on finira sans doute par connaître la gravité.

Autres belles retrouvailles avec Marie Tifo, dans le rôle de la mère de Gabrielle, atteinte de la maladie d’Alzheimer et témoin d’horribles apparitions.

« Chantal est revenue », répète Murielle, sans qu’on sache encore de qui il s’agit.

Pour nous montrer ces corbeaux à l’écran, la production d’Encore aurait pu faire appel à une firme torontoise spécialisée dans cette espèce d’oiseaux, mais aurait sans doute explosé son budget. Nous avons plutôt eu recours à des effets visuels qui font très bien le travail.

Lorsque l’on voit de vrais oiseaux à l’écran, il s’agit généralement de corbeaux, que les passionnés d’ornithologie sauront sans doute distinguer. Un peu comme la tarentule STATUT qui n’était pas une vraie araignée de Sydney, mais Emile la tarentule… de Saint-Calixte.

En parlant de courtes séries, si tu l’as aimé comme moi Détective surprenantsachez qu’une saison deux est en développement : trois textes sur six ont déjà été écrits. Même chose pour Entreprise distincteune autre excellente série sur le point de revenir pour une deuxième saison.

D’ailleurs, Hot Ones QuébecLa série d’entrevues piquantes de Marc-André Grondin, est le plus gros succès improvisé depuis la création de Vrai, une plateforme récemment fusionnée avec Club illico.

Quant à Corbeauxmême si l’histoire s’achève au bout de six épisodes, il n’est pas impossible que l’on revoie les enquêteurs dans une nouvelle enquête.

Avec La collecterécemment sorti sur illico+, et Corbeauxen ligne jeudi, vous aurez de quoi vous occuper pendant les vacances.

Pour répondre à cette chronique, écrivez-nous à [email protected]. Certaines réponses pourront être publiées dans notre rubrique Opinions.

 
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